Sarah Ferguson: La paria de la famille royale a entamé son come-back à Cannes...

Cela commençait à faire longtemps que nous n'avions pas eu à subir un pathétique mea culpa/come-back de la part de Sarah Ferguson. La duchesse d'York, dont les filles Beatrice et Eugenie ont une fois de plus brillé par leur absence mortifiante de bon sens en matière de look lors du mariage du prince William et de Catherine Middleton - mariage auquel Fergie était persona non grata -, mouton noir et caillou dans la chaussure de la famille royale, est réapparue dans le faste et l'élégance du gala annuel de l'amfAR, en marge du Festival de Cannes.

Quasi-paria, ou tout au moins objet de risée ou de honte auprès de ses compatriotes britanniques, de longue date et plus que jamais en raison des récents scandales dans lesquels elle s'est débattue (piégée et convaincue de corruption après avoir monnayé un accès à son époux le prince Andrew, fils de la reine et ambassadeur extérieur au commerce très controversé, ou encore "assistée" dans ses dettes par un magnat condamné pour pédophilie), Fergie aspire à prendre, encore, un nouveau départ.

Interviewée par le magazine américain People jeud dernier lors de la fameuse soirée hébergée par le palace du Cap d'Antibes, l'Eden Roc, Sarah Ferguson a ainsi déclaré : "Je regarde vers l'avenir. Je ne préfère pas penser au passé, car il n'y a rien que je puisse faire pour changer les choses. Et il y a plein de choses dont je peux être reconnaissante, tout particulièrement mes filles." Il est vrai que Beatrice et Eugenie ont intérêt à être stables, à l'image des filles de David Hasselhoff qui ont enduré et soutenu leur père face à l'alcoolisme.

Femme d'affaires calamiteuse, c'est notamment vers l'Amérique et Oprah Winfrey que Fergie se tourne à nouveau pour tenter de se refaire une santé financière : outre la publication, le 28 juin, de mémoires qui s'annoncent passionnants (vous percevez l'ironie ?), intitulés Finding Sarah: A Duchess's Journey to Find Herself, elle sera "l'héroïne" de son propre feuilleton de télé réalité, Finding Sarah, diffusé à partir du 12 juin (excellent timing, n'est-ce pas ?) par OWN, la tout nouvelle chaîne Oprah Winfrey Network. Déjà vu ? Oui, car, souvenez-vous : à la fin des années 1990, après son divorce et dans la panade, cette spécialiste de la banqueroute et des mauvais choix était parvenu à solder son passif de 5 millions d'euros grâce à son contrat avec Weight Watchers et son autobiographie, écumant les plateaux télé avec la bénédiction de la papesse Oprah.

Ça a marché une fois, pourquoi pas deux ? Et tant qu'à faire du neuf avec de l'ancien, dans cette série de 6 épisodes sur sa vie, Fergie racontera sa passionnante vie faite de batailles, tantôt contre le poids, tantôt sentimentales, tantôt financières, et tâchera de se reconstruire sous les yeux des Américains. Quitte ou double ? "Je crois que j'ai changé et les gens commenceront à en prendre conscience lorsqu'il verront le programme", a-t-elle assuré, tandis qu'un premier teaser faisait surface. Le moins qu'elle pouvait faire ce soir-là, c'était bien de louer la regrettée Liz Taylor, fondatrice de l'amfAR et femme modèle : "Quelle vie que la sienne, et combien elle a fait de bien ! Elle était tout simplement admirable...", a dit Sarah Ferguson. Avec ses regrets perpétuels et ses voeux pieux de changer, elle est loin de marcher dans les mêmes traces...