Leur Progress Tour, grande tournée de la renaissance, s'est jouée à guichets fermés l'année dernière, aux quatre coins de la Grande-Bretagne. Mais les Take That n'ont pas seulement réussi l'exploit d'exploser toutes les ventes de billets. Non, avec le groupe de l'heureux papa Robbie Williams, c'est aussi une affaire de chiffres collatéraux.
Attendu de pied ferme par leurs fans acharné(e)s, le retour sur scène des cinq garçons de la célèbre formation masculine a rencontré un succès immédiat à la hauteur de la notoriété qu'ils ont connue dans les années 1990. Plus que de succès, on peut même parler d'un carton plein... qui s'est néanmoins vite transformé en pagaille nationale.
Des chiffres officiels dévoilés récemment révèlent en effet que la série de huit concerts que l'incontournable boys band a donné au City of Manchester Stadium (le stade de l'une des deux équipes de Manchester) en juin 2011 a donné lieu à pas moins de 792 interventions médicales. Selon le Daily Mail, ce sont environ 10% des spectateurs qui ont même carrément fini au centre hospitalier de la Manchester Royal Infirmerie, poussant les ressources de l'établissement dans ses retranchements. La raison de toutes ces admissions ? L'alcool à foison et la chaleur estivale. Un mauvais mélange dont ne sont pas méfiés les fans de Take That qui, pourtant, pour la plupart, sont censés être devenus des adultes responsables. Sauf que, visiblement, le temps du concert de leurs idoles, certains ont retrouvé leur âme d'adolescent.
Mais le remue-ménage ne s'arrête pas là : toujours selon ces mêmes chiffres officiels, la police a dû intervenir sur 75 incidents et s'est vue dans l'obligation de procéder à 30 arrestations. Ajoutez à cela la déception d'une partie des 500 000 fans présents au total sur les huit soirs : ceux-là ont profondément regretté tous ces pépins à répétition qui n'ont fait que contribuer à gâcher un moment tant attendu et pour lequel ils avaient déboursé 50£ (soit environ 60€).