Les accusations de plagiat sont fréquentes mais toujours surprenantes, surtout lorsqu'il ne s'agit pas d'une oeuvre. will.i.am nous le prouve en engageant des poursuites contre son confrère Pharrell Williams à cause de deux petits mots dont il estime détenir les droits. Les esprits s'échauffent...
En effet, c'est à cause du terme "I am" que will.i.am, 38 ans, porte plainte contre Pharrell pour violation de droits d'auteur. Ce dernier est le créateur d'i am OTHER, une plateforme web lancée en 2010 et célébrant la différence, offrant une visibilité à plusieurs projets créatifs et visant à motiver les plus jeunes. Les mythiques interviews de Nardwuar, l'émission Stereotypes et la série Awkward Black Girl sont les programmes les plus plébiscités de la chaîne YouTube d'i am OTHER.
Inspirer la jeunesse, will.i.am a le même objectif mais souhaite avant tout protéger sa marque. L'ex-leader des Black Eyed Peas considère que le logo d'i am OTHER, imprimé sur des vêtements et autres produits dérivés, peut induire les fans et consommateurs en erreur. Pharrell Williams, témoin de l'élaboration de l'album Magna Carta Holy Grail de Jay-Z (disponible le 8 juillet en France), s'est dit "déçu" par la décision de son homologue dans un communiqué adressé à Rolling Stone.
"Je suis déçu que Will, un confrère, dépose une plainte à mon encontre. Je suis le genre de personnes qui aiment discuter pour trouver des solutions, et en réalité, c'est ce que j'ai essayé de faire à plusieurs reprises." Le leader de N*E*R*D, qui juge les revendications de will.i.am "sans mérite" et "ridicules", croit en un dénouement qui lui sera favorable.
Pharrell Williams et will.i.am, invité ce mardi 25 juin au concert en extérieur de Miley Cyrus pour l'émission Jimmy Kimmel Live!, sont deux des artistes les plus respectés dans l'industrie. Considérés comme de véritables visionnaires, ils se lancent dans une bataille judiciaire qui, espérons-le, trouvera une issue rapide.
I.N.