Christian Estrosi
Christian Estrosi
Homme Politique

Biographie

  • Naissance : 1 juillet 1955, Nice
  • Âge : 68 ans
  • Signe astrologique : Cancer
  • Résidence : France
La suite après la publicité

Remuant maire de Nice, Christian Estrosi a un parcours atypique. Mais, en ancien compétiteur, il n'aime rien tant que le combat. Il est par ailleurs le tendre époux de la chroniqueuse télé Laura Tenoudji, avec qui il a une fille, Bianca.

Christian Estrosi naît à Nice (Alpes-Maritimes) le 1er juillet 1955. Fils d'un immigrant italien, il abandonne très vite ses études pour devenir pilote de moto. L'un des rares hommes politiques à ce niveau à n'être pas titulaire du baccalauréat, il sera donc surnommé "le motodidacte" par ses amis comme par ses adversaires.

Dans la course

Christian Estrosi fait donc une petite carrière de pilote de vitesse, remportant quatre titres de champion de France entre 1974 et 1979 et deux victoires en 750cc dans des grands prix du championnat du monde disputés en France. Fort de cette notoriété locale, il ouvre ensuite une concession Kawasaki à Nice. Il épouse alors Dominique Sassone, la fille de l'ancien adjoint au maire de Nice Jean Sassone, dont il a deux filles, Laetitia (1985) et Laura (1988). Le couple divorcera par la suite.

Entre-temps, Christian Estrosi s'est senti attiré par la politique et, soutenu par le maire de Nice Jacques Médecin, mort depuis en exil à la suite de ses nombreuses affaires judiciaires, il est élu conseiller municipal en 1983 puis devient conseiller aux sports de l'édile en fonction. Il entre alors à la Grande Loge Nationale Française, mais quitte la franc-maçonnerie en 1988, peu avant d'être élu à la tête de la Fédération RPR des Alpes-Maritimes. En 1988, il est ainsi élu député de la cinquième circonscription du département, puis en 1993 dans une autre circonscription, celle du centre de Nice. Mais quelques mois plus tard, le Conseil constitutionnel annule cette élection et le déclare inéligible en raison de déclarations de comptes de campagne frauduleux. Il doit attendre 1997 pour retrouver son siège, confirmé en 2002. Il est ensuite réélu en 2007 au premier tour, puis en 2012. Le cumul de mandats étant une spécialité française, il est en même temps élu au Conseil général des Alpes-Maritimes en 1985. Il en devient le président en 2003, puis en 2008, avant de démissionner quand la règle du non-cumul des mandats le fait opter pour la Mairie de Nice.

Ministre

Devenu une figure importante de son parti (le RPR, puis l'UMP et enfin LR), Christian Estrosi donne à sa personnalité politique un destin national en devenant, de 2005 à 2007, ministre délégué à l'Aménagement du territoire, auprès de Nicolas Sarkozy, alors ministre d'Etat, de l'Intérieur et de l'Aménagement du territoire, dans le gouvernement Villepin. Il est ensuite nommé secrétaire d'Etat chargé de l'Outre-mer dans le gouvernement Fillon, entre juin 2007 et mars 2008. A ce poste, il est accusé d'avoir loué un jet privé pour se rendre aux Etats-Unis pour un montant de 138 000 euros au lieu de prendre une ligne régulière. Un impair dont il doit s'excuser publiquement. Sa gestion du poste est ensuite critiquée quand une loi qu'il fait voter pour mettre fin à l'instabilité en Polynésie française est jugée inefficace et passée sans consultation des intéressés. Le 17 mars 2008, il démissionne pour se consacrer à son mandat de maire de Nice, mais reviendra brièvement au gouvernement, de juin 2009 à novembre 2010, en tant que chargé de l'industrie auprès de la ministre de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi.

Car Nice est plus que tout le cheval de bataille de Christian Estrosi, qui préfère son fief local au panier de crabes parisien des gouvernements souvent fragiles. En octobre 2007, il ravit la ville à l'ancien maire UMP venu du Front National Jacques Peyrat. Il est réélu en 2014, après avoir entre-temps été élu président de la communauté d'agglomération Nice-Côte d'Azur, puis de la Métropole Nice-Côte d'Azur en 2012. En 2016, la Chambre régionale des comptes de Provence-Alpes-Côte d'Azur épingle sa gestion financière de la ville, jugée préoccupante, avec une dette exponentielle et des irrégularités manifestes. Christian Estrosi démissionne alors et échange son poste de maire de Nice avec son premier adjoint entre juin 2016 et mai 2017, date où il reprend son poste de maire.

Frères ennemis

Christian Estrosi est également actif au Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur, où il élu président en 2015, après une lutte contre la représentante du Rassemblement National Marion Maréchal-Le Pen. Mais il est aussi en place dans les instances dirigeantes de son parti, occupant plusieurs fonctions successives au sein de l'UMP, dont il est conseiller politique, président départemental, puis vice-président national. Soutien affiché de Nicolas Sarkozy à la primaire 2016, il soutient ensuite timidement François Fillon et, tout en restant responsable de LR, il se rapproche en secret d'En Marche, le mouvement du président Macron. Une stratégie politique qui lui apporte un poids dans la lutte locale qu'il doit désormais mener contre Eric Ciotti, lequel mène à Nice une opposition de droite dure sous l'étiquette LR, lui a succédé à la présidence départementale de la fédération Les Républicains et qui comme lui est aussi un membre prééminent dans les instances dirigeantes du parti.

Casseroles

Réputé pour ses prises de position tranchées... mais fluctuantes, Christian Estrosi n'est pas exempt de fardeaux judiciaires liés à ses fonctions. Il est ainsi plusieurs fois accusé d'irrégularités financières, de détournement de fonds, de diffamations et injures publiques, de plagiat... Certaines de ses prises de position l'ont parfois emmené sur des rivages proches de la droite extrême (peine de mort, PACS puis Mariage pour tous, droit du sol, relations avec l'islam, avec les Roms, Algérie française, etc.), mais il est souvent revenu sur ses positions passées pour les déclarer obsolètes, maintenant ainsi une image de politicien peu sûr de ses convictions profondes, mais prompt à les claironner.

Remarié

Depuis le début de 2016, Christian Estrosi est en couple avec Laura Tenoudji, connue du grand public en tant que journaliste web dans l'émission Télématin, et née en 1976. Le couple s'est marié en novembre 2016, et donné naissance à une fille, Bianca Estrosi, en août 2017.

En mars 2020, le couple fait partie des personnalités contaminées par le coronavirus Covid-19.

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Exclusif - Christian Estrosi, le maire de Nice, et sa femme Laura Tenoudji ont inauguré la Fête des Mai dans les jardins de Cimiez à Nice, le 1er mai 2024, entourés par de nombreux élus municipaux, dont Philippe Pradal, le député de la 3ème circonscription des Alpes-Maritimes, conseiller municipal de la ville de Nice, Graig Monetti, l'adjoint au maire de Nice, délégué à l'événementiel, à la jeunesse et à l'égalité des chances, Jean Luc Gaglio, l'adjoint au maire délégué à l'éducation, au livre, à la lutte contre l'illettrisme, et à l'identité niçoise, ou encore Franck Martin, l'adjoint au maire de Nice chargé des commerces. Cette inauguration aurait du se faire le 1er mai, mais la pluie en a décidé autrement. Les différentes animations dans l'esprit de la culture et des traditions niçoises avec lancers de palhàssou, aubades et danses folkloriques, one man show, balèti, spectacles de théâtre et de magie vont se dérouler pendant tout le mois dans les jardins de Cimiez. Cette année, un petit plus artistique, des affiches de l'événement réalisées par des illustrateurs ont été exposées sous les oliviers des jardins. Cette célébration est issue d'un rite ancien en l'honneur de la déesse de la Terre. Le renouveau de la nature se célébrait en plantant un grand pin abattu dans la forêt, dans un temple et en le décorant de guirlandes de fleurs et de lauriers. Au fil des siècles, la coutume évolue : on danse autour des mats dressés dans des endroits symboliques, en mangeant des spécialités, en jouant au Pilou ou au Vitou et en élisant la Reine des Mai. Sa version actuelle englobe dégustations de spécialités niçoises, Ban Bagnat, Socca, Tourte aux Blettes, spectacles folkloriques et de variétés, bal musette, attractions et animations pour les petits et grands, structures gonflables, manège et ceux, tous les dimanches du mois de Mai. © Bruno Bebert/Bestimage
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Exclusif - Christian Estrosi, le maire de Nice, et sa femme Laura Tenoudji ont inauguré la Fête des Mai dans les jardins de Cimiez à Nice, le 1er mai 2024, entourés par de nombreux élus municipaux, dont Philippe Pradal, le député de la 3ème circonscription des Alpes-Maritimes, conseiller municipal de la ville de Nice, Graig Monetti, l'adjoint au maire de Nice, délégué à l'événementiel, à la jeunesse et à l'égalité des chances, Jean Luc Gaglio, l'adjoint au maire délégué à l'éducation, au livre, à la lutte contre l'illettrisme, et à l'identité niçoise, ou encore Franck Martin, l'adjoint au maire de Nice chargé des commerces. Cette inauguration aurait du se faire le 1er mai, mais la pluie en a décidé autrement. Les différentes animations dans l'esprit de la culture et des traditions niçoises avec lancers de palhàssou, aubades et danses folkloriques, one man show, balèti, spectacles de théâtre et de magie vont se dérouler pendant tout le mois dans les jardins de Cimiez. Cette année, un petit plus artistique, des affiches de l'événement réalisées par des illustrateurs ont été exposées sous les oliviers des jardins. Cette célébration est issue d'un rite ancien en l'honneur de la déesse de la Terre. Le renouveau de la nature se célébrait en plantant un grand pin abattu dans la forêt, dans un temple et en le décorant de guirlandes de fleurs et de lauriers. Au fil des siècles, la coutume évolue : on danse autour des mats dressés dans des endroits symboliques, en mangeant des spécialités, en jouant au Pilou ou au Vitou et en élisant la Reine des Mai. Sa version actuelle englobe dégustations de spécialités niçoises, Ban Bagnat, Socca, Tourte aux Blettes, spectacles folkloriques et de variétés, bal musette, attractions et animations pour les petits et grands, structures gonflables, manège et ceux, tous les dimanches du mois de Mai. © Bruno Bebert/Bestimage
Christian Estrosi et Laura Tenoudji ont inauguré la Fête des Mai à Nice
Exclusif - Christian Estrosi, le maire de Nice, et sa femme Laura Tenoudji ont inauguré la Fête des Mai dans les jardins de Cimiez à Nice, entourés par de nombreux élus municipaux, dont Philippe Pradal, le député de la 3ème circonscription des Alpes-Maritimes, conseiller municipal de la ville de Nice, Graig Monetti, l'adjoint au maire de Nice, délégué à l'événementiel, à la jeunesse et à l'égalité des chances, Jean Luc Gaglio, l'adjoint au maire délégué à l'éducation, au livre, à la lutte contre l'illettrisme, et à l'identité niçoise, ou encore Franck Martin, l'adjoint au maire de Nice chargé des commerces. Cette inauguration aurait du se faire le 1er mai, mais la pluie en a décidé autrement. Les différentes animations dans l'esprit de la culture et des traditions niçoises avec lancers de palhàssou, aubades et danses folkloriques, one man show, balèti, spectacles de théâtre et de magie vont se dérouler pendant tout le mois dans les jardins de Cimiez. Cette année, un petit plus artistique, des affiches de l'événement réalisées par des illustrateurs ont été exposées sous les oliviers des jardins. Cette célébration est issue d'un rite ancien en l'honneur de la déesse de la Terre. Le renouveau de la nature se célébrait en plantant un grand pin abattu dans la forêt, dans un temple et en le décorant de guirlandes de fleurs et de lauriers. Au fil des siècles, la coutume évolue : on danse autour des mats dressés dans des endroits symboliques, en mangeant des spécialités, en jouant au Pilou ou au Vitou et en élisant la Reine des Mai. Sa version actuelle englobe dégustations de spécialités niçoises, Ban Bagnat, Socca, Tourte aux Blettes, spectacles folkloriques et de variétés, bal musette, attractions et animations pour les petits et grands, structures gonflables, manège et ceux, tous les dimanches du mois de Mai. © Bruno Bebert/Bestimage
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