Le candidat de L'amour est dans le pré 2020 (M6) vit avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Mathieu est porteur de la maladie de Cadasil, une "maladie générique rare et incurable" comme il l'a rappelé lors de son interview pour le magazine Closer (édition du 8 juillet 2022). Malgré cela, il a fait le choix de croquer la vie à pleine dents avec son époux Alexandre, avec lequel il a plein de beaux projets.
Ce n'est finalement plus en Ukraine, à cause de la guerre qui y fait rage, mais en Colombie que Mathieu posera ses valises cet été, dans le cadre d'une GPA. "Je pars en Colombie le 31 août pour entamer une procédure de GPA. Je suis porteur de la maladie de Cadasil, qui est une maladie génétique rare et incurable. La clinique qui nous suit dépiste 307 maladies génétiques. Grâce à moi, ils ont ajouté celle de Cadasil à leur protocole de dépistages. Je vais ainsi pouvoir éviter de transmettre la maladie à mon enfant, qui naîtra avec l'aide d'une mère porteuse après une fécondation in vitro", a confié le mari d'Alexandre. Un long parcours qui peut être marqué par un échec. Mais l'éleveur de taureaux est confiant.
Sans Cadasil, je n'aurais jamais osé vivre aussi pleinement
L'amour est le moteur de sa vie, il compte donc en donner encore plus avec l'arrivée d'un bébé. Mais Mathieu le sait, le temps est compté . "J'ai bientôt 47 ans et, en théorie, l'espérance de vie des malades de Cadasil est de 62 ans", a-t-il précisé. Ce mal avec lequel il doit vivre touche les petits vaisseaux sanguins au niveau du cerveau, ce qui entraine ainsi une mauvaise irrigation de certaines zones. Cela peut provoquer des migraines, des troubles psychiques et des AVC. "Je souffre de bipolarité. J'ai un risque sur trois de faire un AVC à partir de 45 ans et une chance sur six que cela survienne la nuit", a-t-il précisé.
Ce n'est qu'à l'âge de 43 ans que Mathieu a découvert sa maladie. Son défunt papa l'avait aussi mais pour préserver ses deux enfants, il a attendu 2018 pour leur en parler. L'agriculteur et sa soeur (qui n'est pas porteuse) ont donc fait des tests génétiques. Les résultats sont tombés trois mois plus tard. "C'est comme attendre dans le couloir de la mort", a déclaré le charmant brun. Mais cette attente, il souhaite qu'elle soit la plus belle possible. Depuis peu, il a donc un peu mis son activité professionnelle de côté pour "réaliser ses rêves" et "nourrir [sa] tête de bonheur". Avec Alexandre, il s'investit notamment dans plusieurs associations, dont Le Refuge, qui héberge des jeunes LGBT+ chassés de chez eux. "On travaille sur un docu-réalité pour déconstruire l'homophobie. Je fourmille de projets. Je ne me suis jamais senti aussi bien. Sans Cadasil, je n'aurais jamais osé vivre aussi pleinement. Paradoxalement, ma maladie est à la source des plus grands bonheurs de ma vie", a-t-il conclu.