Guillaume a été révélé au grand public dans L'amour est dans le pré 2022 (M6). L'éleveur de vaches allaitantes qui avait 28 ans au moment du tournage a pu rencontrer Noémie grâce à cette aventure et depuis, ils ne se quittent plus. Bien qu'il se fasse plus discret depuis la fin de la diffusion, le candidat a accepté de répondre aux questions de Sam Zirah avec sa chère et tendre. L'occasion de découvrir qu'il a souffert d'un gros souci de santé par le passé.
Le charmant brun croque la vie à pleine dents et pour cause. Il sait que tout peut s'arrêter du jour au lendemain. En 2008, alors qu'il se trouvait dans les escaliers de son lycée, il a été victime d'une thrombophlébite cérébrale (caillots dans le sang qui bouchent les artères du cerveau). A l'époque, Guillaume avait 15 ans et il a été plongé dans un coma artificiel durant quatre jours. "Deux grosses veines du cerveau font le tour et un caillot a bouché l'une d'elles. C'est inexplicable. Je suis tombé dans les pommes, comme si je faisais une crise d'épilepsie, en convulsions. J'étais déjà dans le coma en fait. Les pompiers sont venus me chercher, ils m'ont emmené à l'hôpital. C'était quand j'étais au lycée, la première année, le 3 octobre 2008", s'est-il souvenu.
Ils ne comprenaient pas
Les parents de Guillaume ont bien entendu rapidement été contactés. Et on a expliqué à la maman de Guillaume qu'il devait être transféré en urgence par hélicoptère dans un autre établissement. "Ils ont dit qu'ils ne comprenaient pas, que j'avais un caillot dans le cerveau et que si tout allait bien, il faudrait quatre à six mois pour qu'il se résorbe. Il a mis dix heures... Les médecins ne font pas dans la langue de bois. Ils ont dit que soit j'allais être un légume, soit j'allais tout oublier. Mon père et ma mère étaient sous le choc. Ils se sont demandés pourquoi j'avais ça, alors que je n'avais pas d'antécédents", a-t-il poursuivi.
Après quatre jours de coma, le compagnon de Noémie s'est réveillé avec un "mal de tête". "Je n'ai pas reconnu ma mère ni mon père. Et le lendemain, mon frère est venu. On fait de la moto et il m'a demandé de quelles couleurs étaient nos motos. Je lui ai répondu, donc il est sorti en disant que je n'avais pas perdu la tête. Après, c'est revenu tout doucement. Mais j'avais un traitement. A partir de ce moment-là, je me suis dit qu'on avait qu'une vie, qu'il fallait profiter", a-t-il conclu.