C'est reparti pour une nouvelle enquête d'Alexandra Ehle. Ce mardi 22 février, Julie Depardieu enfile sa blouse de médecin légiste pour tenter de résoudre un nouveau meurtre à sa façon. La comédienne de 48 ans s'est évidemment préparée comme il se doit pour incarner à la perfection un membre du corps médical. Il faut dire qu'elle n'a pas vraiment le choix. Dans les pages de Télé Loisirs, Julie Depardieu a indiqué que pour ce nouvel épisode inédit, elle avait dû mettre les mains dans le cambouis. Ou plutôt dans le cadavre d'un animal pour réaliser la "trépanation d'un veau", soit un geste chirurgical permettant d'atteindre le cerveau d'un être vivant en découpant une partie du crâne. De quoi retourner les estomacs les plus sensibles. Si les équipes lui ont facilité la tâche en "prédécoupant" le veau, Julie Depardieu a dû passer une autre étape encore moins appétissante : "J'ai aussi mis mes doigts dans l'orbite de l'animal pour extraire l'oeil. C'était dégoûtant !" Oui, on veut bien le croire.
En dehors de ces actions qui feraient tourner de l'oeil la moitié de la France, Julie Depardieu doit aussi s'atteler à l'apprentissage du jargon médical parfois compliqué à retenir. Mais la compagne de Philippe Katerine a de la suite dans les idées : elle se sert des faux morts utilisés sur sa table d'autopsie pour caler des anti-sèches et ne pas oublier ses répliques quand les mots sont un peu trop techniques : "Je ne vois pas pourquoi j'apprendrais des trucs hyper techniques vu que j'ai un mort et qu'on ne le filme pas souvent parce qu'il est dégueulasse. Il est en plastique, on filme mon beau visage et moi je regarde intensément le corps et tiens, j'ai une petite antisèche qui va me dire que l'artère fémorale gauche... Tu vois, ça m'aide !" racontait-elle sur le plateau de C à Vous il y a quelques jours.
Julie Depardieu sait qu'interpréter un tel rôle demande de la rigueur et beaucoup d'application. Elle n'a donc pas le droit à l'erreur. D'autant plus qu'en 2018, un véritable médecin légiste avait pointé les incohérences de la série et du métier : "Nous ne travaillons jamais sur les scènes de crime habillés en civil, a affirmé au Parisien Karine Dabadie. On ne dit pas :'Il est mort tel jour à telle heure', on donne une fourchette de trois, six ou neuf heures. Nous passons par ailleurs énormément de temps à rédiger nos rapports. Six ou sept heures parfois. On voit une médecin légiste loufoque alors que, dans la profession, nous sommes des gens tout à fait normaux. C'est un métier qui demande d'être extrêmement structuré et capable de prendre de la distance". Un bilan amer après dissection de la série.