Amanda Bynes la ramenait un peu moins, il y a deux mois, à sa sortie de prison. Mais à présent qu'elle est officiellement inculpée, l'ex-star des ados, icône de Nickelodeon et héroïne des séries All that, The Amanda Show et Ce que j'aime chez toi (avec Jennie Garth), se rebiffe et en appelle même à Barack Obama !
Suit à son arrestation dans West Hollywood le 6 avril dernier vers 3h du matin - les agents ne pouvaient pas la rater : sa BMW noire avait heurté l'arrière du véhicule de police en voulant le dépasser ! -, Amanda Bynes, 26 ans, a été inculpée mardi 5 juin 2012 de conduite sous influence (DUI). Le procureur a également retenu des circonstances aggravantes : la starlette, qui encourait également une accusation de délit de fuite (charge abandonnée), avait refusé de se soumettre à un éthylotest et à une prise de sang. Si elle est jugée coupable, elle pourrait écoper d'une peine de... quelques heures de prison : de 48 heures à 6 mois, mais, compte tenu des dispositions liées à la surpopulation carcérale en Californie, son séjour serait quoi qu'il advienne très bref. Les trois années de probation et le programme de réhabilitation de neuf mois dont elle est aussi passible seraient sans doute plus pénibles.
Plutôt que de faire profil bas et d'éviter d'attirer l'attention sur son inquiétante trajectoire à la Lindsay Lohan à force de se faire piocher éméchée à la sortie des soirées plutôt que de se faire remarquer sur les écrans, Amanda Bynes n'a pas hésité à interpeller le président des Etats-Unis via Twitter : "Hey @BarackObama... Je ne bois pas. Merci de virer le flic qui m'a arrêtée. Je n'ai pas non plus commis de délit de fuite. Point." Ben voyons, blanche comme la première neige, bien que le site TMZ se soit amusé à comptabiliser les multiples exploits routiers de ce danger public...
La jeune actrice, qui semblait pourtant promise à quelque avenir au cinéma après Ce dont rêvent les filles avec Colin Firth, Hairspray avec Zac Efron ou encore Easy A avec Emma Stone et Lisa Kudrow, mais a décidé en 2011 qu'elle se retirait du marché, espère sans doute obtenir une amnistie de la part du président Obama, qui a récemment fourni un mot d'excuse à un écolier de 11 ans ayant séché les cours pour assister, au premier rang, à son discours dans une usine du Minnesota. Mais la grâce présidentielle, ça se mérite, Amanda !