Depuis le début de sa diffusion sur TF1 le 11 décembre dernier, District Z fait énormément parler. Certains accusent Arthur, le producteur de ce nouveau programme inédit, d'avoir plagié Fort Boyard, des critiques qui blessent profondément l'animateur et producteur de 54 ans et l'ont poussé à saisir la justice. District Z est un projet auquel Arthur tient tout particulièrement. Deux années de travail, des nuits sans dormir et des millions d'euros investis ont permis à cette super-production à base de zombies de voir le jour.
Dans un supplément de Technikart consacré à son émission, et dont il fait la couverture, Arthur revient sur la genèse de District Z. Tout est parti de son fils aîné Samuel Essebag, 23 ans, né de sa relation passée avec l'ancien mannequin Léa Vigny.
"A force d'observer mon fils aîné scotché devant l'écran à regarder The Walking Dead, j'ai commencé à me renseigner sur ce phénomène de pop culture mondial, explique Arthur à Technikart. Je me suis rendu compte qu'il n'y avait jamais eu de divertissement autour de cet univers, jusqu'ici réservé aux films de genre, aux jeux vidéo et aux escapes games. C'est à ce moment-là que mon idée a commencé à germer : 'Pourquoi ne ferait-on pas le plus grand show de zombies pour la TV linéaire ?'"
Le compagnon de Mareva Galanter s'est alors lancé dans ce projet extrêmement ambitieux, "qui nous a empêché de dormir pendant pas mal de temps". Puis est venu le moment fatidique de le présenter à TF1. "Comment vous dire... Le premier pitch et le trailer que j'ai présentés devant les équipes de TF1 ont été suivis d'un silence de mort, se souvient Arthur. Puis le patron Ara Apikian, se lève et dit : 'Je suis le seul à être hyper-excité par ce que je viens d'entendre, et de voir ?' Et là, ça a été le début d'une grande aventure; deux années de dingue, avec des hauts et des bas, des moments de joie, de doutes et d'angoisses..."
Mais parce qu'Arthur a tout prévu dans son business plan, la saison 2 de District Z est déjà quasi assurée de voir le jour.