Trois ans après avoir présenté The Search en Compétition officielle, déclenchant un torrent de mauvaises critiques à l'égard de son film, Michel Hazanavicius est de retour au Festival de Cannes et en compétition avec un nouveau long métrage complètement différent : Le Redoutable. Dimanche 21 mai, le réalisateur français avait rendez-vous avec son équipe sur les marches du Palais des festivals pour une montée qui s'annonçait glamour.
En ligne de mire, sa muse, l'amour de sa vie, la mère de ses deux enfants Lucien et Gloria, mais aussi son actrice : Bérénice Béjo. Tout simplement divine, la comédienne a tout bonnement rayonné sur le tapis rouge, au bras de son amoureux metteur en scène. La belle de 40 ans était vêtue d'une élégante robe de satin signée Alexis Mabille, parée de boucles d'oreilles en or blanc pavées de diamants, d'un bracelet en or blanc, diamants, serti de trois saphirs Padparadscha de Ceylan de la collection La Nature de Chaumet, ainsi que de trois bagues en or blanc et diamants de la collection Joséphine.
Complice avec son séduisant homme, Bérénice Bejo était entourée de Louis Garrel et de l'envoûtante Stacy Martin. Grégory Gadebois, Micha Lescot, Florence Gastaud et la véritable Anne Wiazemsky (muse et ex-épouse de Godard) complétaient le tableau.
Le Redoutable, qui sortira sur nos écrans le 13 septembre prochain, nous renvoie en 1967, année durant laquelle Jean-Luc Godard, le cinéaste le plus en vue de sa génération, tourne La Chinoise avec la femme qu'il aime, Anne Wiazemsky, de vingt ans sa cadette. Ils sont heureux, amoureux, séduisants, ils se marient. Mais la réception du film à sa sortie enclenche chez Jean-Luc une remise en question profonde. Mai 68 va amplifier le processus, et la crise qu'il traverse va le transformer profondément, le faisant passer de cinéaste star à artiste maoiste hors système aussi incompris qu'incompréhensible.
Christopher R.