C'est demain, lundi 18 janvier 2010, que Kristina Rady, la femme de Bertrand Cantat sera enterrée à Moustey, dans les Landes, là où le couple - qui n'avait jamais divorcé - possède une maison de campagne. Cette maison avait d'ailleurs été détruite par un incendie criminel dans la nuit du 10 au 11 septembre 2003, peu après que le leader de Noir Désir ait été emprisonné à Vilnius pour avoir battu à mort sa compagne l'actrice Marie Trintignant. Les auteurs de cet incendie n'ont jamais été identifiés.
Comme nous vous en informions le 10 janvier, Kristina Rady, 41 ans, d'origine hongroise, avait été découverte sans vie par son fils Milo âgé de 12 ans, dimanche dernier, en début d'après-midi, alors qu'il regagnait le domicile familial.
Elle s'est donné la mort par pendaison au premier étage de la maison qu'elle occupait dans le quartier Nansouty, à Bordeaux. Bertrand Cantat, qui dormait au rez-de-chaussée, l'aurait vue monter à l'étage vers 10 heures mais il n'a rien entendu ensuite. C'est au moyen d'un hamac qu'elle s'est donné la mort.
Entendu par la police comme témoin, Cantat est depuis sous le choc, complétement anéanti, mais reste digne pour ses deux enfants. Le chanteur et compositeur est en Une du Paris-Match en vente cette semaine, barbu et l'air hagard en sortant de la maison familiale, quelques heures après le drame. Les services de police judiciaire ont bien conclu, sans appel, à un suicide par pendaison, elle s'est asphyxiée.
D'après le magazine Closer, en kiosque depuis hier, le couple et leurs deux enfants avaient dîné la veille dans un restaurant du quartier de Bordeaux, un dîner tranquille, sans contrariété apparente. Pourtant, l'entourage de Kristina la disait dépressive depuis quelques semaines, alors que le couple se reconstruisait et revivait ensemble depuis septembre dernier.
Sur un cahier d'écolier, elle a laissé quelques mots griffonnés : "Personne ne fait attention à moi, j'en ai marre...".
Cette femme magnifique qui s'était totalement investie pour défendre le père de ses enfants pendant toute son incarcération, tout au long du procès de Vilnius et qui ne l'a jamais lâché, a jeté l'éponge, en pleine reconstruction (impossible?) de sa vie de famille. Elle avait fini par oublier sa propre vie et ses deux enfants qu'elle aimait tant, en ne pensant qu'au bonheur des autres... en vain.