Passionné par le monde du showbiz français, il est un grand fan de Cyril Viguier, Bénabar ou encore de Chevallier et Laspalès. Il met sa passion pour l'actu des stars au service de son poste de rédacteur
Avec "Validé", la sortie de son premier album "Synkinisi" et son tube "Djomb", Bosh est partout en ce moment. L'occasion d'en savoir plus sur ce rappeur originaire du 78, qui pourrait bien se destiner à une grande carrière dans le rap game comme dans le cinéma...
Difficile de passer à côté, Bosh est partout. Twitter, Instagram, TikTok et même Canal+, cet artiste originaire du quartier Valibout, à Plaisir (Yvelines), connaît une vraie montée de notoriété. Dernier buzz en date, malgré lui : cette danse surréaliste de Patrick Balkany filmée à la fête de la Musique de Levallois-Perret sur son tube Djomb.
Il faut dire que ce titre est ultrapopulaire sur TikToK. Les internautes s'amusent à détourner les premières paroles de Djomb. "Lunettes sur le nez, j'essaye de passer incognito. Sur le B, j'v-esqui les condés, le comico. J'vois une go passer, j'la verrai p't-être pas deux fois. Donc je vais la voir, j'prends ma meilleure voix. Bien ou quoi ? T'habites dans l'coin ou quoi ?", entend-on à longueur de journée sur l'application.
Rappeur/acteur
Actuellement en promotion pour la sortie de son album Synkinisi (qui signifie "émotions" en grec), Bosh a gagné en popularité grâce à la série Validé, de Franck Gastambide, diffusée sur Canal+. Il y interprète le fou furieux Karnage, qui vient éteindre la carrière (et la vie) du jeune Apash, joué par Hatik. "Karnage me représente bien. Il a la hargne et l'envie de réussir. J'ai eu de la facilité à jouer ce rôle. Tellement que les gens pensent réellement que j'ai ce côté violent [rires]. Pour répondre à ça, je dirais que je suis gentil avec qui il faut l'être et nerveux avec qui il faut l'être", a-t-il récemment expliqué à Konbini.
On l'avait déjà vu jouer dans la web-série Dans le Kartier, il y a plusieurs années. Les épisodes cumulent aujourd'hui plusieurs millions de vues.
Pourquoi s'appelle-t-il Bosh ?
Au cours d'un portrait à Booska-P, Bosh expliquait qu'il n'avait pas vraiment choisi son nom. "C'est un grand d'un quartier de la Grande-Borne, dans le 91, qui m'a blazé Bosh. Je lui ai demandé pourquoi, et il m'a dit que, dans tout ce que je fais, c'est un travail de précision", avait expliqué cet artiste d'origine zaïroise, qui a fini par garder ce nom de scène.
Si le succès paye aujourd'hui, Bosh a dû beaucoup travailler pour en arriver là. Il avait déjà connu une belle notoriété avec sa série de freestyles Mal Dominant et la sortie de sa première mixtape, Dos argenté, en 2018. "Ça doit faire 10, 12 ans que je rappe. On était beaucoup dans le milieu musical, et on aimait tellement ça qu'on se disait "on peut faire de la musique nous-mêmes". On s'enregistrait avec des vieux dictaphones, des micros que t'achètes à 10 euros dans les trucs discounts, tout ça", expliquait-il, toujours à Booska-P, en 2018.
Dans ses textes, Bosh parle de drague, de drogue, de mangas, d'amour, mais s'engage aussi sur des sujets capitaux, notamment contre le racisme avec le titre Bamboula. "Mon style ne bougera pas, il y aura toujours des messages, du franc-parler et un côté street", a-t-il assuré à Konbini. Avec une grande soif d'indépendance, Bosh souhaite aujourd'hui créer son propre label...