Christophe Leroy est, encore, dans une mauvaise passe. Quelques mois après avoir été cloué au pilori pour des dîners clandestins - hors de prix et moqués sur les réseaux sociaux - en collaboration avec le célèbre collectionneur et homme de télé Pierre-Jean Chalençon, le voici de retour sous les projecteurs médiatiques. La justice se penche aujourd'hui sur son cas.
Comme le rapporte l'AFP, le chef cuisinier Christophe Leroy comparaissait jeudi 2 septembre 2021 devant le tribunal correctionnel de Draguignan pour des faits présumés de banqueroute et de travail dissimulé. Il était jugé pour des faits de banqueroute survenus entre décembre 2016 et juillet 2017, de faux et usage de faux et des faits de travail dissimulé entre 2013 et 2015 dans des établissements à Ramatuelle, Saint-Tropez - où il a été au coeur d'une guerre avec la maire de la ville - et Paris.
Il lui est reproché notamment de ne pas avoir déclaré les salaires de ses employés à l'Urssaf ou de les avoir minimisés. L'Urssaf évalue ainsi son préjudice à plus de 220 000 euros. Le chef de 57 ans, aujourd'hui au sein du Leroy Business Club où il jure gagner entre 1000 et 2000 euros par mois, est également poursuivi pour banqueroute, ce pour quoi son avocat a demandé la relaxe. Tout au long de l'audience, le chef qui a longtemps connu le succès notamment à Saint-Tropez s'affichant avec des VIP comme Pamela Anderson, n'a pas fui ses responsabilités, répétant qu'il "assumait (ses) erreurs".
A l'issue de l'audience, trois ans d'emprisonnement avec sursis ont été requis à l'encontre du chef cuisinier. Le procureur de la République a également réclamé l'obligation de rembourser les victimes, dont les organismes sociaux, ainsi qu'une amende de 10 000 euros et une interdiction de gérer une entreprise pendant une période de dix ans.
La décision a été mise en délibéré au 14 septembre.