Nouveau coup dur pour le gastronome Christophe Leroy. Le chef, tristement connu pour ses affaires de dîners clandestins en collaboration avec Pierre-Jean Chalençon, a également été malmené, un peu plus au sud, du côté de Saint-Tropez. Alors qu'il avait organisé un mystérieux "Dîner Barclay" en hommage au célèbre producteur, mort le 13 mai 2005, comprenant une pétanque-cocktail Place des Lices et un repas au Leroy's Business Club - contre la modique somme de 160€ -, le cuisinier a été court-circuité par la maire de la ville elle-même.
Dans les colonnes du journal Nice Matin, Sylvie Siri explique effectivement qu'elle n'a jamais reçu de demande d'autorisation de la part de Christophe Leroy pour cet évènement, prenant place en partie sur un lieu public, le 17 juillet 2021. Elle avait même prévu l'intervention de policiers municipaux pour empêcher cette petite sauterie d'avoir lieu - elle a d'ailleurs été annulée. "L'occupation du domaine public répond à des règles très précises, explique-t-elle au quotidien. D'autant plus qu'en cette période de crise sanitaire, la ville ne peut tolérer des manifestations sauvages."
Cette fête n'est absolument pas cautionnée ni par la famille, ni par la municipalité
Christophe Leroy n'est pas beaucoup mieux vu dans le Golfe qu'à Paris. Selon Nice Matin, il aurait exercé dans le coin pendant de nombreuses années et aurait laissé "des souvenirs douloureux à d'anciens fournisseurs ou employés". Voilà sans doute pourquoi son nom, associé à celui d'Eddie Barclay sur le carton d'invitation, a fait monter la moutarde au nez de Guillaume, le fils du producteur. "J'ai appris l'organisation d'une fête tropézienne, soi-disant en hommage à mon père, qui en réalité n'est ni plus ni moins qu'une opération commerciale organisée par le chef Christophe Leroy, regrette-t-il. Cette fête organisée en partie sur le domaine public de Saint-Tropez et dans un espace privé sur réservation moyennant une belle rémunération n'est absolument pas cautionnée ni par la famille, ni par la municipalité. Personne n'a été tenu informé, ni nous, ni Madame La maire, et je tiens à mettre fin à cette relation mise en place depuis des années sans notre consentement entre l'image de mon père et celle nauséabonde de Monsieur Leroy qui, me semble-t-il, veut se faire plus Prince que le Prince..."