Claude Sérillon : L'ex-présentateur du JT quitte l'Élysée

C'était dans les tuyaux depuis quelques mois mais c'est désormais officiel : Claude Sérillon quitte l'Élysée. Selon un arrêté publié mercredi (16 juillet) au Journal officiel, l'ancien présentateur du JT de France 2 ne fait plus partie des conseillers en communication du président François Hollande, comme l'annonce l'AFP.

Déjà, lors du remaniement du mois de juin, son départ avait été évoqué et même annoncé par certains médias. Sauf que, réticent à l'idée de partir, Claude Sérillon (63 ans) était finalement resté, à la surprise de nombreux observateurs. "Je ne suis pas du tout démissionnaire", avait-il déclaré à la presse. Aujourd'hui, la donne a donc visiblement changé pour l'ancien journaliste. "Il a dû estimer qu'il avait fait son travail et ce qu'il avait à faire", explique-t-on ainsi à l'Élysée selon Le Monde.

À l'Élysée, où la désormais ex-journaliste de Canal+ Nathalie Iannetta vient d'arriver en tant que conseiller chargé de sports, le départ d'Emmanuel Macron, secrétaire général adjoint et conseiller économique et financier, a également été officialisé dans le même temps ainsi que ceux de Matthieu Peyraud (G20, enjeux globaux) et Christian Lechervy (affaires stratégiques et Asie).

Présent dans l'équipe de la campagne présidentielle de son ami de longue date François Hollande, Claude Sérillon arrive en janvier 2013 à l'Élysée en tant que conseiller. Mais alors que la communication du président est critiquée de toute part, le chef de l'État envisage sa mise à l'écart un an plus tard en le nommant responsable stratégie web et de quelques grands événements télévisés. Un placard quelque peu humiliant pour l'ancien chroniqueur de Vivement dimanche qu'il aurait finalement refusé.

Alors qu'en avril, François Hollande s'est attaché les services, en tant que chef du pôle communication, de Gaspard Gantzer, ancien porte-parole de Bertrand Delanoë à la Ville de Paris, puis de Laurent Fabius au Quai d'Orsay, Claude Sérillon quitte donc désormais ses fonctions. L'Élysée dit ainsi au revoir à un collaborateur "humainement totalement irréprochable" et "aux conseils souvent judicieux".