Ce jeudi 25 juin 2015, les taxis des quatre coins de la France manifestent afin de lutter contre leurs populaires et efficaces concurrents VTC (voiture de transport avec chauffeur) et surtout UberPop (qui ne sont pas considérés comme des professionnels du secteur). Alors que des débordements ont été constatés un peu partout, que les aéroports sont bloqués (bienvenue en France, les touristes !) et que des violences contre des véhicules, des chauffeurs et des passagers sont à déplorer, on compte parmi les victimes la chanteuse et actrice américaine Courtney Love. Très remontée, elle a partagé sa colère sur Twitter.
Alors qu'elle arrivait dans la capitale, l'ex-femme de Kurt Cobain a eu une sacrée peur, alors même qu'elle était confortablement installée dans une voiture. En effet, des manifestants s'en sont pris au véhicule, balançant notamment des oeufs sur les vitres et le frappant avec des barres en fer. Quant au chauffeur, il a même été extirpé de force et molesté. "Mec @kanyewest on devrait retourner à l'aéroport et se cacher avec toi. Les manifestants viennent d'attaquer notre voiture. #ParisUberStrike", a ainsi écrit Courtney Love en mentionnant le rappeur qui est en France avec sa femme Kim Kardashian et en créant un hashtag signalant la grève des taxis. La star a ajouté : "Ils ont tendu une embuscade à notre voiture et retiennent le chauffeur en otage. Ils frappent la voiture avec des barres en fer. C'est la France ?? Je suis plus en sécurité à Bagdad. François Hollande, où est la putain de police ??? C'est légal pour votre peuple d'attaquer des visiteurs ? Ramène ton cul à l'aéroport. Wtf ???" Elle a même affirmé avoir dépassé deux policiers qui n'auraient rien fait...
Alors que la grève se poursuit avec beaucoup de violence (des journalistes ont été agressés porte Maillot à Paris, pouvait-on constater sur les réseaux sociaux), le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a totalement cédé aux revendications des taxis en affirmant vouloir prendre un arrêté pour l'interdiction d'UberPop dans la journée. Cédant avec une facilité déconcertante, le ministre a même menacé de faire interdire l'application en elle-même, pourtant extrêmement populaire auprès des usagers...
Thomas Montet