Elle a beau avoir marqué les années 1980 au côté de son acolyte Véronique de Villèle dans l'émission sportive Gym Tonic, Davina Delor mène aujourd'hui sa vie bien loin des strass et des paillettes. Devenue nonne bouddhiste, l'ancienne icône cathodique coule des jours heureux dans son propre monastère, Chökhor Ling, qu'elle a fondé entre Poitiers et Châtellerault en 2010 et où la méditation et l'étude de la parole de Bouddha rythment le quotidien.
A l'occasion des fêtes de fin d'année, la très sage Davina - qui se fait dorénavant appeler Gelek Drölkar - est revenue sur son parcours et sur sa quête de sérénité auprès de nos confrères du journal Aujourd'hui en France. Elle indique quant à son changement de voie : "Après Gym Tonic, nous avons continué de donner des cours d'aérobic à Paris. Mais petit à petit, je me suis de plus en plus investie dans le bouddhisme, pas du tout en raison d'un mal-être que je ressentais, même si la vie que je menais était très fatigante et agitée, mais parce que je sentais bien que ça me rendait heureuse. C'était un changement guidé par quelque chose de positif."
D'où vient ce déclic ? Elle parle de sa rencontre avec le Dalaï-lama en 2003 à l'âge de 50 ans, de sa jeunesse où hindouisme et bouddhisme lui ont été enseignés par sa mère, mais aussi des épreuves difficiles de la vie dont elle a dû se relever tant bien que mal. Parmi les drames qu'elle a connus, on pense évidemment à la perte de son enfant à l'âge de 23 ans des suites d'une rupture d'anévrisme.
Aujourd'hui, après avoir finalement prononcé ses voeux de pleine ordination supérieure dans un monastère tibétain en mars 2012 et après avoir renoncé à l'argent, le sexe, la célébrité et la colère, Davina se dit épanouie. "Tout est juste, aujourd'hui, dans ma vie. Je n'ai jamais été aussi heureuse de ma vie. Je vis indéniablement le meilleur moment de mon existence", confie-t-elle.
En avril 2012, Davina racontait ce parcours et ces choix dans un livre, Le bonheur selon Bouddha, paru aux éditions Michel Lafon.