Selon une récente étude publiée par la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques du Ministère de la Santé (Drees, ndlr), pas moins de 11% de la population française fut touchée par des syndromes dépressifs au cours de l'année 2019. Des chiffres qui montrent que les Français souffrent davantage de dépression que les populations des autres pays européens. Les célébrités ne sont d'ailleurs pas immunisées contre cette maladie, comme le prouve la récente interview de Frédéric François accordée au magazine Nous Deux. En effet, le célèbre chanteur a révélé avoir lui aussi souffert de dépression tout comme sa fille Gloria. Une épreuve qui lui a inspiré le premier single de son nouvel album.
"Ma fille était en dépression et c'est de là qu'est venue l'idée de la chanson. Elle véhicule un message d'espoir universel, quels que soient les problèmes. Ces mots ne s'adressent pas seulement à ma fille mais à tout le monde. Ce titre représente la fin des moments sombres et le retour à la lumière", a premièrement déclaré Frédéric François. Avant d'évoquer son propre cas. "Il y a environ deux ans, j'ai fait une grosse dépression à cause de personnes qui m'ont fait du mal. Le mal-être, quand il vous prend, c'est difficile de s'en défaire. Mais quoi qu'il arrive dans la vie. Je peux vous jurer que ça passe", a ainsi révélé le musicien. Fort heureusement, il a pu compter sur le soutien de son épouse Monique, dont il partage la vie depuis déjà 50 ans.

"Monique, c'est quelqu'un qui me protège, qui fait attention à moi, c'est l'amour. Elle s'occupe de moi, elle est très attentive. Oui, c'est le moteur de ma vie, bien sûr", a ainsi reconnu Frédéric François. "C'est une femme formidable pour accepter que son époux chanteur s'en aille apporter du bonheur à des millions de gens. Mais je suis toujours là pour les moments importants, ce sont des repères et je tiens à tout ça", a également ajouté le musicien, qui ne semble toujours pas être lassé de chanter l'amour durant ses concerts. "C'est ce qui me fait vibrer depuis toujours. Quand j'étais enfant, le dimanche matin, mon père ne chantait que des chansons d'amour, avec des grands gestes. Les chansons napolitaines, le bel canto me font frissonner", a finalement conclu Frédéric François.