En couple avec Delphine Jubillar depuis l'été 2020, celui qu'on surnomme "l'amant de Montauban" vivait également avec une femme. Stupéfaite, celle-ci avait découvert l'infidélité de son mari le 15 décembre 2020, jour précédant la disparition de l'infirmière de 33 ans. Suspectés d'être peut-être impliqués dans l'affaire, la maison de l'amant et de sa femme a été perquisitionnée peu de temps après la disparition de la maman de Louis et d'Elyah.
Selon Le Parisien, ces recherches n'ont en revanche rien données et le couple a rapidement été mis hors de cause dans cette affaire. Un temps soupçonnée par les avocats de Cédric Jubillar, notamment à cause de 145 appels émis vers un numéro inconnu au moment de la disparition de l'infirmière, l'implication de la femme de l'amant de Delphine a également été écartée par les enquêteurs.
Pour rappel, Delphine et son amant se sont rencontrés en juillet 2020 sur l'application de rencontres extra-conjugales Gleeden. Par la suite, il s'étaient vus fréquemment dans des hôtels et souhaitaient même emménager ensemble en février 2021. Interrogé plusieurs fois par les gendarmes, l'amant avait même confié qu'ils "projetaient de se marier" et qu'ils parlaient d'avoir des "enfants".
De son côté, la femme de l'amant de Delphine avait d'abord pensé qu'ils étaient amis et qu'il s'agissait d'une "simple relation de confiance, une relation platonique jusqu'au jour où elle est tombée sur un message de l'infirmière avec un coeur". Elle avait ensuite passé un pacte avec l'infirmière, qu'elle ne le contacte plus jusqu'aux fêtes de fin d'année.
Très soupçonneux vis-à-vis de Delphine, son mari Cédric Jubillar craignait qu'elle n'ait un amant. "Si elle a un amant, je la lui ferai à l'envers..." avait-il confié à l'une des amies de l'infirmière, quelques mois seulement avant sa disparition.
Incarcéré à la prison de Seysses depuis le 18 juin 2021 et mis en examen pour "homicide sur conjoint", Cédric Jubillar reste le principal suspect dans cette affaire même s'il continue de clamer son innocence et qu'il dénonce des conditions d'incarcération extrêmement dures à vivre.
Cédric Jubillar reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'au jugement définitif de cette affaire.