Disparition d'Emile : son corps dans un plan d'eau, tout près de la maison de famille ? Ces nouvelles fouilles en cours...

Nouvelle piste à explorer dans l'effroyable affaire du petit Emile. Le garçon de 2 ans et demi a disparu du jardin de ses grands-parents sans crier gare, le samedi 8 juillet 2023, et jusqu'à présent l'enquête ne mène hélas à rien. Selon les informations de BFM DICI, les investigations se poursuivent du côté du Haut-Vernet. Des plongeurs de la gendarmerie se tournent, cette fois-ci, depuis le matin du mardi 19 septembre 2023, vers les berges et le fond d'un lac situé juste derrière la piscine du hameau.

Ça sert aussi à la pêche et aux sorties en famille

Ce plan d'eau, d'environ 1500 mètres carré, est normalement utilisé en cas d'incendie. "Avec le temps, ça sert aussi à la pêche et aux sorties en famille", indique un habitué des lieux à BFM DICI. Sur place, deux plongeurs et un camion de gendarmerie ont été repérés. Il ne s'agit que de la continuité d'une fouille qui avait déjà commencé, en partie, plus tôt. Les forces de l'ordre y retournent tout simplement "pour être tout à fait exhaustifs". Cet endroit, la famille du petit Emile le connaît d'ailleurs très bien.

C'est même l'un des seuls endroits où les habitants du Haut-Vernet ont pu les croiser en cet été 2023. Reclus à domicile, où le recueillement est de rigueur, les parents du petit Emile se sont rendus à la piscine en août pour "occuper la petite soeur d'Emile", la jeune Alaïs. "Ils ne parlent à personne, sauf au maître-nageur. Ils ont le droit d'aller à la piscine quand même, expliquait une habitante à BFMTV. "Ils continuent de vivre quoi", ajoutait le maître-nageur. Cette piscine n'est pas la seule à avoir été fouillée à plusieurs reprises. Aux dernières nouvelles, c'est une dalle en béton qui était au coeur de tous les soupçons. Une tâche suspecte repérée grâce à un géoradar sous la surface de la terrasse d'une maison constituait une piste qui a été explorée en deux temps. La fameuse dalle a été partiellement détruite, puis complètement, pour "une levée de doutes", précisait alors le magistrat.