L'enquête concernant la disparition de Lina, 15 ans, va-t-elle connaître une nouvelle avancée majeure ?
Alors que les enquêteurs sont toujours à la recherche d'indices dans cette affaire aux multiples zones d'ombre, le Parisien annonce ce mercredi 22 novembre 2023 qu'une perquisition est en cours. Elle se déroule chez un homme habitant dans le secteur de la disparition de Lina. La jeune fille s'est volatilisée le 23 septembre dernier alors qu'elle marchait en direction de la gare de Saint-Blaise-la-Roche. Elle avait pour plan de rejoindre son petit-ami à Strasbourg. Or, elle n'est jamais montée dans le train reliant ces deux villes du Haut-Rhin...
A l'heure où le Parisien dévoile cette nouvelle information, pas encore d'éléments significatifs. "Les vérifications se poursuivent", indique simplement une source proche des investigations. Cette perquisition est menée par les gendarmes de la section de recherches de Strasbourg. Comme le précise le Parisien, il s'agit "d'une opération de levées de doutes qui requiert le concours d'actes de police technique et scientifiques type prélèvements". L'homme chez qui se déroule la perquisition n'est pas considéré comme suspect. "La perquisition est menée sur commission rogatoire des juges d'instruction de Strasbourg", détaille également le Parisien. Ces derniers ont en effet repris l'enquête depuis l'ouverture d'une instruction judiciaire pour "enlèvement ou séquestration de plus de sept jours".
Au début du mois d'octobre, le parquet de Strasbourg avait annoncé s'attendre à des investigations "de longue haleine", ajoutant qu'"aucune piste" n'était à ce stade "écartée ni privilégiée".
Une semaine d'intenses mais infructueuses recherches avait été menée dans la région de Plaine, commune du Bas-Rhin d'où Lina est originaire, et l'enquête avait semblé prendre un nouveau tournant avec des fouilles dans une maison de ce village dont l'occupant, un homme d'une quarantaine d'années, avait également été auditionné.
Mais selon une source proche du dossier, ni l'inspection du logement -- mené notamment par des enquêteurs de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) -- ni l'audition n'avaient apporté d'éléments probants, entérinant l'absence pour l'heure de piste sérieuse dans cette enquête qui semble au point mort.