Eddy Mitchell© Angeli
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Eddy Mitchell, crooner rockeur, a décidé, à 68 ans, de faire sa dernière tournée démarrant le 19 octobre à l'Olympia. La veille, il sort un nouvel album, Come-Back, auquel ont participé Laurent Voulzy et Alain Souchon. Pour ce double-événement, l'artiste s'est dévoilé dans le cadre d'une interview organisée avec huit lecteurs du Parisien/Aujourd'hui en France du 15 octobre. Une entrevue pleine de sincérité, à l'image du personnage.
C'est sûr et même si la nouvelle déplaît aux fans, monsieur Eddy fait de sa dernière tournée sa dernière séance : "Je n'ai pas envie d'être sur la route quand je serai vieux." Tout simplement. Il pourra alors se consacrer à d'autres activités, comme le théâtre où il a joué dans Le Temps des cerises en 2008, mais l'artiste ne se voit pas remonter sur scène : "C'était une opportunité, [...] mais ce n'est pas mon truc. [...] Et puis il y a de belles salles, mais qu'est-ce qu'on a mal aux culs !" De l'humour, encore et toujours. Par ailleurs, un projet de retrouvailles se dessine toutefois avec Etienne Chatiliez, réalisateur du Bonheur est dans le pré, oeuvre qui lui avait permis d'obtenir le César du meilleur second rôle en 1996. On attend avec impatience d'en reparler.
Inévitablement, ce chanteur aux bagages bien remplis parle de la nouvelle génération d'artistes, citant, parmi les sortants de télé-crochet, Olivia Ruiz qui a "vraiment du talent". Pour Raphaël, il est un peu critique : "Ah oui, il sort du lot, mais il faut prêter l'oreille... C'est intéressant mais vocalement, c'est fluet. Ça va avec une petite guitare, pas trop forte."
Ami de Johnny Hallyday, star sous les feux des médias notamment en raison des problèmes de santé, Eddy Mitchell parle de son rapport avec les photographes : "C'est simple : vous les foutez dehors ! Je suis ne pas people. Je n'aime pas aller aux premières des spectacles, ou aux défilés de mode. Mais n'y a pas que les paparazzi. J'étais en vacances avec ma femme à Saint-Barthélémy. Il y avait une gonzesse, assez jolie d'ailleurs, sur la plage. Je croyais qu'elle téléphonait. Pas du tout, elle prenait des photos qu'elle à envoyées à Voici. Le journal s'est retrouvé dans la merde car ils pensaient que j'étais avec une sirène locale. Pas du tout, c'était ma femme !"
Quant à Johnny et sa relation avec les paparazzi, Eddy est clair : "C'est à lui de répondre. Il s'en plaint mais il fait avec. [...] Je respecte ce que font les uns, les autres, moi, ça ne m'intéresse pas. Dire : Voyez ma maison, ma bagnole, ma femmes, mes enfants, mon cul. Non, ça non."
Entier, Eddy Mitchell n'aime pas les convenances et surtout pas entrer dans des cases. Quand il parle de son rôle de grand-père, il est aussi un dissident : "Plutôt satanique. Je ne m'occupais absolument pas de ce que faisait mon petit-fils à l'école. C'est un tort. Il a 18 ans maintenant. Je ne le pousse pas dans les études mais pas dans le caniveau non plus. Je lui fais à manger. Je le nourris. Je suis très gentil mais je ne suis pas ce qu'attend ma fille. Je lui ai acheté une guitare d'enfer parce qu'il joue très bien. Je suis allé chez Paul Beuscher à Bastille. J'ai dit : Bonjour, c'est encore moi ! (Je n'y avais plus remis les pieds depuis trente ans.) Je voudrais la Gibson qu'avait le soliste des Chaussettes Noires. Le mec avait 20 ans. Il m'a pris un martien."
Un martien bougrement talentueux alors ! L'interview se poursuit avec des questions sur les sujets de société, la réforme des retraites, "C'est irrévocable", Nicolas Sarkozy, "Il y a beaucoup de bon, énormément de mauvais", Internet, "a tué tout le monde [de la musique]" et Hadopi, "On se croirait à la maternelle". Sans prétendre tout savoir, Eddy Mitchell fait part de son opinion sans tabous. Un échange donc fort riche entre l'artiste et les interviewers.
C'est sûr et même si la nouvelle déplaît aux fans, monsieur Eddy fait de sa dernière tournée sa dernière séance : "Je n'ai pas envie d'être sur la route quand je serai vieux." Tout simplement. Il pourra alors se consacrer à d'autres activités, comme le théâtre où il a joué dans Le Temps des cerises en 2008, mais l'artiste ne se voit pas remonter sur scène : "C'était une opportunité, [...] mais ce n'est pas mon truc. [...] Et puis il y a de belles salles, mais qu'est-ce qu'on a mal aux culs !" De l'humour, encore et toujours. Par ailleurs, un projet de retrouvailles se dessine toutefois avec Etienne Chatiliez, réalisateur du Bonheur est dans le pré, oeuvre qui lui avait permis d'obtenir le César du meilleur second rôle en 1996. On attend avec impatience d'en reparler.
Inévitablement, ce chanteur aux bagages bien remplis parle de la nouvelle génération d'artistes, citant, parmi les sortants de télé-crochet, Olivia Ruiz qui a "vraiment du talent". Pour Raphaël, il est un peu critique : "Ah oui, il sort du lot, mais il faut prêter l'oreille... C'est intéressant mais vocalement, c'est fluet. Ça va avec une petite guitare, pas trop forte."
Ami de Johnny Hallyday, star sous les feux des médias notamment en raison des problèmes de santé, Eddy Mitchell parle de son rapport avec les photographes : "C'est simple : vous les foutez dehors ! Je suis ne pas people. Je n'aime pas aller aux premières des spectacles, ou aux défilés de mode. Mais n'y a pas que les paparazzi. J'étais en vacances avec ma femme à Saint-Barthélémy. Il y avait une gonzesse, assez jolie d'ailleurs, sur la plage. Je croyais qu'elle téléphonait. Pas du tout, elle prenait des photos qu'elle à envoyées à Voici. Le journal s'est retrouvé dans la merde car ils pensaient que j'étais avec une sirène locale. Pas du tout, c'était ma femme !"
Quant à Johnny et sa relation avec les paparazzi, Eddy est clair : "C'est à lui de répondre. Il s'en plaint mais il fait avec. [...] Je respecte ce que font les uns, les autres, moi, ça ne m'intéresse pas. Dire : Voyez ma maison, ma bagnole, ma femmes, mes enfants, mon cul. Non, ça non."
Entier, Eddy Mitchell n'aime pas les convenances et surtout pas entrer dans des cases. Quand il parle de son rôle de grand-père, il est aussi un dissident : "Plutôt satanique. Je ne m'occupais absolument pas de ce que faisait mon petit-fils à l'école. C'est un tort. Il a 18 ans maintenant. Je ne le pousse pas dans les études mais pas dans le caniveau non plus. Je lui fais à manger. Je le nourris. Je suis très gentil mais je ne suis pas ce qu'attend ma fille. Je lui ai acheté une guitare d'enfer parce qu'il joue très bien. Je suis allé chez Paul Beuscher à Bastille. J'ai dit : Bonjour, c'est encore moi ! (Je n'y avais plus remis les pieds depuis trente ans.) Je voudrais la Gibson qu'avait le soliste des Chaussettes Noires. Le mec avait 20 ans. Il m'a pris un martien."
Un martien bougrement talentueux alors ! L'interview se poursuit avec des questions sur les sujets de société, la réforme des retraites, "C'est irrévocable", Nicolas Sarkozy, "Il y a beaucoup de bon, énormément de mauvais", Internet, "a tué tout le monde [de la musique]" et Hadopi, "On se croirait à la maternelle". Sans prétendre tout savoir, Eddy Mitchell fait part de son opinion sans tabous. Un échange donc fort riche entre l'artiste et les interviewers.