Ce matin Geneviève de Fontenay ouvrait le feu contre Endemol (propriétaire de l'élection Miss France) et déclarait qu'elle mettait fin aux Les scandales à répétition etdécidait de quitter, par une lettre du 13 février dernier, cette institution qu'était le concours de beauté Miss France. La goutte d'eau qui a fait déborder le vase et sa principale motivation : en recrutant Kelly Bochenko pour la Ferme Célébrités en Afrique, un programme produit par Endemol France, Geneviève considère que la multinationale de la production télévisuelle a rompu le contrat qui les liait. Elle juge la société Endemol, sans morale !
Ainsi, avec l'arrêt de leur collaboration, Geneviève confirme aussi attaquer Endemol aux prud'hommes pour rupture de contrat de travail.
Une décision que Geneviève a confirmé ce mercredi à l'AFP : "Je ne vends pas mon âme pour ces gens-là. Ils sont allés trop loin ! Il arrive un moment où on ne peut plus continuer à collaborer avec des gens avec qui on est constamment en désaccord et qui ont bafoué l'image de Miss France". "Je ne démissionne pas. Je les attaque aux prud'hommes pour rupture de contrat de travail sur le plan de l'éthique et de la morale", rectifie-t-elle, avant de poursuivre : "Ce qui a fait déborder le vase, c'est l'affaire Bochenko".
Mais ce n'est pas tout, la figure emblématique du concours de beauté le plus populaire de France ne compte pas partir à la retraite pour autant ! Elle a pris la décision de monter une élection alternative à celle de Miss France...
"On fera une autre élection et un autre concours national avec la griffe Geneviève de Fontenay dès janvier 2011. Je suis déterminée, sereine, soulagée et en paix avec ma conscience. J'ai des valeurs. Je ne vais pas les abandonner maintenant", affirme la mère de coeur des Miss, consciente de l'image de marque que son nom représente.
On apprenait en effet , une chose étonnante par rapport au contrat que lie Geneviève à Endemol France : le contrat entre le Comité Miss france dont elle est la présidente et qui organise les élections régionales, et la société Miss France qui appartient a Endemol se termine en décembre 2010 ! Ce qui veut dire que la Société Miss France sans le Comité... devient une coquille vide, et que sans connaitre tous les détails de ce contrat, il semblerait que Geneviève puisse faire à Virginie Calmels, un pied de nez phénoménal !!
La réponse d'Endemol s'est fait attendre, mais elle vient de tomber et elle est terrible et cinglante ! Nous vous proposons de découvrir ci-dessous, l'intégralité du communiqué de presse daté du 31 mars 2010 :
nationale du même nom et filiale du Groupe Endemol France, regrette ces attaques répétées et cette décision de quitter ses fonctions alors que la volonté de la Société Miss France a toujours été de collaborer avec Madame de Fontenay sur le long terme.
Pour preuve elle a été renouvelée dans ses fonctions de mandataire social en tant que Directeur général Déléguée jusqu'au 31 décembre 2016 date de la fin de son exclusivité avec la Société Miss France.
Rappelons qu'en Mars 2002 la société Endemol a racheté à Geneviève de Fontenay et Xavier de Fontenay la Société Miss France pour une somme conséquente, société dont l'objet principal est l'organisation annuelle d'un concours de beauté télévisé visant à l'élection de Miss France.
En amont de cette élection nationale, le Comité Miss France qui n'est nullement détenu ni par Endemol ni par la Société Miss France et présidé par Geneviève de Fontenay, coordonne les élections locales et régionales afin de présenter 37 candidates à l'élection Nationale. Un contrat lie la Société Miss France et le comité Miss France jusqu'en déc. 2010. À compter de janvier 2011 et à défaut d'un nouvel accord entre le Comité Miss France et la Société Miss France, comme les propos de Geneviève de Fontenay le laissent clairement comprendre, La Société Miss France aura donc toute latitude pour organiser elle‐même, les élections locales et régionales Miss France.
Contrairement aux graves allégations de Geneviève de Fontenay et de Xavier de Fontenay, la Société Miss France entend maintenir les valeurs du concours Miss France voire les renforcer par des contrôles systématiques d'huissiers et en assurant la transparence totale sur les modes de scrutin.
Après de nombreux coups d'éclat médiatiques orchestrés tour à tour par Xavier De Fontenay (livre paru le 19 novembre 2009) et par Geneviève de Fontenay, cette dernière s'est récemment émue de la présence de Kelly Bochenko dans La Ferme Célébrités. La Société Miss France, via sa Directrice Générale Sylvie Tellier, a fait
savoir à Geneviève De Fontenay que l'incongruité était que Kelly Bochenko a été élue Miss Régionale par une organisation affiliée au Comité Miss France et à laquelle la Société Miss France n'a pas participé. Comme dans l'affaire Valérie Bègue, Geneviève de Fontenay apparaît "Pompier pyromane" et les Société Miss France et
Endemol tentent systématiquement d'éteindre les feux. Néanmoins à l'heure du numérique il semble très difficile d'éviter la publication de clichés contraires à l'image de Miss France d'autant qu'ils ont été tenus secrets par les candidates elles‐mêmes. La Société Miss France est consciente et respectueuse du travail
effectué par les délégués de Geneviève de Fontenay en région mais ne peut pas se laisser accuser injustement d'être à l'origine des scandales liés à la parution de photographies contraires à l'image Miss France.
La Société Miss France, filiale d'Endemol, a soutenu la destitution de Kelly Bochenko par le Comité Miss Paris car elle avait enfreint les règles de l'élection, règles auxquelles la Société Miss France est tout autant attachée que Geneviève de Fontenay. La présence de Kelly Bochenko dans la Ferme Célébrités, programme produit par une société de production du groupe Endémol indépendante de la Société Miss France, n'est que le choix personnel d'une citoyenne à participer à un programme de téléréalité. Les règles de Miss France ne s'appliquent évidemment pas à La Ferme Célébrités et n'empêchaient nullement Kelly Bochenko d'y participer.
La Société Miss France n'est pas dupe du fait que ce nouveau coup d'éclat vise en fait à lancer la création par Geneviève et son fils Xavier de Fontenay, comme confirmé par Geneviève de Fontenay elle‐même ce jour à l'AFP, d'un concours de beauté parallèle " Miss Geneviève De Fontenay nationale " dont l'organisation est en gestation depuis de nombreux mois et ce, bien antérieurement à l'affaire Kelly Bochenko qui apparaît comme un prétexte pour mener à bien cette opération, ce que nous déplorons vivement.
Les déclarations de Geneviève de Fontenay et Xavier de Fontenay se heurtent cependant à deux écueils majeurs:
1. Il n'y a pas de problème prud'hommal, attendu que Geneviève de Fontenay est mandataire sociale et rémunérée à ce titre, et nommée jusqu'à la fin 2016, et qu'il s'agit d'une simple démission de son mandat qu'elle tente de travestir en licenciement à seule fin d'obtenir de l'argent.
2. La volonté affichée de Xavier de Fontenay et Geneviève De Fontenay de remonter un concours parallèle contrevient à l'engagement, toujours applicable pour Geneviève de Fontenay, de " loyauté, non parasitisme, de non concurrence et d'exclusivité " figurant dans son contrat.
Les Sociétés Endemol et Miss France regrettent l'attitude de Geneviève, même si elles ont parfaitement conscience que celle‐ci est utilisée par son fils Xavier de Fontenay, écarté de la Société Miss France fin décembre 2006. Ce scandale orchestré en coulisse par son fils en tentant de faire croire à la défense d'une
éthique dont ils sont loin d'avoir le monopole, a pour unique but d'essayer de renouveler le "jackpot" réalisé lors de la cession en 2002.
Endemol et la Société Miss France agiront contre tous ceux qui détourneraient ou porteraient atteinte à l'élection et à la marque Miss France, y compris la famille Poirot dit De Fontenay, poursuivant ainsi l'oeuvre de Geneviève De Fontenay et de son défunt mari qui se sont battus pendant des décennies pour protéger cette
marque et cette élection.