" Premier baiser échangé / sur une plage en été... " C'était la chanson d'Emmanuelle dans la série télé éponyme. Alors, on a demandé à 5 filles de nous raconter leur premier baiser, des souvenirs tendres, des tentatives réussies ou pas, mais inoubliables. Et souvent drôles !
Vanessa : J'étais en vacances à l'étranger, avec mes parents, je devais avoir 13 ans. J'étais à l'hôtel et j'avais repéré ce garçon qui était le fils du propriétaire de l'hôtel. On s'est tout de suite parlé, maladroitement peut-être. Je me rappelle que je portais un chapeau rose avec des fleurs séchées et des sandales blanches. J'étais la dernière de mes copines à n'avoir pas embrassé encore un garçon. Cela avait été mon obsession de l'été. Alors j'étais contente que ce charmant garçon du même âge me parle. Cela s'est fait alors que nos parents dormaient, un soir de clair de lune, c'est vrai. C'était romantique. Il me parlait de chevaux, de ses amis du Cameroun et il m'a embrassé. C'était un peu un baiser baveux, mais j'en garde un bon souvenir
Véroline : C'était un baiser chaste. J'avais 6 ans, j'étais en CP. C'était un camarade de classe et on allait ensemble à la cantine. Il se nommait Anthony. Il me défendait toujours car les garçons m'embêtaient souvent, ils soulevaient souvent ma jupe. Alors avec Anthony, la première fois, on s'est embrassé derrière les buissons, en cachette. C'était drôle. Bon, le seul hic : j'ai su plus tard qu'il avait fait un séjour en prison pour avoir braqué une boulangerie. Peut-être pour cela que j'aime les garçons un peu rock !
Bérangère : C'est aussi un amour de vacances à Cabourg, j'avais vu ce garçon au balcon. Il portait une chemise à rayures jaunes avec des bottes vertes en plein été. Il m'intriguait. Puis, nous nous sommes parlés, il m'amusait. Il collectionnait les Barbies mais il regardait tous les jours de 13 heures à 14 heures le Tour de France ! Nous nous sommes embrassés sur la plage un soir de feu d'artifice du 14 juillet. Comment ne pas m'en souvenir ?
Sacha : Il se nommait Charles, j'avais 11 ans. Il était dans la même classe et on allait sur les toits de Paris, pas loin du Panthéon, le quartier de la Montagne Sainte Geneviève. Il m'a fait découvrir Eminem. Je ne connaissais rien au rap, j'écoutais uniquement Benny B, C'était un joli souvenir à tel point que nous sommes ressortis ensemble après le Bac. Il avait changé, il portait déjà la moustache comme les hipsters d'aujourd'hui. Je me rappelle que ses parents tenaient une boulangerie mais je ne vois aucun rapport entre le port de la moustache et les viennoiseries !
Apolline : je me souviens surtout de son nom, Jean-Pierre Carton et le plus drôle c'était que ses parents tenaient une usine d'emballage. Il m'a aussi emballé dès le premier regard. Je n'étais pas bonne en math mais très bonne en Education Manuelle du Travail, on appelait cela EMT à l'époque. Alors il m'aidait à comprendre le théorème de Pythagore et je lui faisais ses boîtes en tissu qu'il ne voulait pas faire. Il avait de gros doigts, je m'en souviens maintenant. Pour le remercier de ce soutien en math, je l'ai embrassé dans les toilettes des filles. Il n'avait peur de rien. Il m'avait suivi.