Au lendemain du premier tour des élections législatives, Gilles Bouleau a consacré une large partie de son journal de 20 heures à l'actualité politique le lundi 1er juillet 2024 sur TF1.
Le présentateur, dont une photo surprenante a été dévoilée, a reçu pas moins de quatre invités en plateau. Jordan Bardella (Rassemblement national), Gabriel Attal (Ensemble pour la République), Raphaël Glucksmann (Nouveau Front Populaire) et Xavier Bertrand (Les Républicains) se sont succédés pour tirer les enseignements du premier tour des législatives.
Jordan Bardella, dont le parti est sorti large vainqueur, a appelé les électeurs à lui accorder une majorité absolue lors du second tour des législatives qui se tiendra le dimanche 7 juillet. Celui dont le salaire a été dévoilé a d'ores et déjà prévenu que dans le cas contraire, il refuserait de rejoindre Matignon pour succéder à Gabriel Attal au poste de Premier ministre.
Il a appelé les Français à faire front contre une alliance de l'extrême gauche : "Face à la coalition que je conduis aux côtés de Marine Le Pen et d'Eric Ciotti, on voit se dresser cette alliance d'extrême gauche qui veut libérer 20% des détenus - c'est la fameuse régularisation carcérale -, désarmer la police, créer une montagne de nouveaux impôts qui va venir fragiliser les classes populaires et moyennes...", a-t-il affirmé.
Jordan Bardella a ensuite clamé que le Nouveau Front Populaire avait investi des candidats fichés S : "Mais vous aussi ! Vous avez des candidats qui ont tweeté des propos antisémites !", l'a immédiatement recadré le présentateur du 20 heures en référence à Joseph Martin, candidat Rassemblement national dans la 1ère circonscription du Morbihan qui, en 2018, avait lâché sur Twitter que "le gaz a rendu justice aux victimes de la Shoah".
Le ton est alors monté en plateau : "Non ! Non ! La personne qui a été mentionnée, ça a été démenti par la presse ! Et sa bonne foi a été prouvée, donc ne salissons pas gratuitement des candidats qui représentent le peuple de France !", a répliqué, agacé, Jordan Bardella, tout en affirmant qu'il y avait un danger de voir Jean-Luc Mélenchon arriver à Matignon. Une tension palpable qui n'est pas près de s'estomer pour l'instant.