![Mélanie Doutey et Gilles Lellouche - Photocall du film "Le grand bain" au 71ème Festival International du Film de Cannes, le 13 mai 2018. © Borde / Jacovides / Moreau / Bestimage](https://static1.purepeople.com/articles/1/30/72/41/@/4350083-melanie-doutey-et-gilles-lellouche-pho-580x0-2.jpg)
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De retour derrière la caméra avec Le Grand Bain (sortie le 24 octobre 2018) et actuellement à l'affiche sur grand écran avec L'amour est une fête, Gilles Lellouche est au coeur de l'actualité, et dans tous les médias. À Marie Claire, dans une interview-confessions, il s'épanche sans fard sur les grandes thématiques de son film, la masculinité, sa part de lui glisser dans chacun des sept personnages et son passé.
Alors qu'il définit son film et ce qu'il raconte comme un antidépresseur, le journaliste lui pose justement la question de la dépression. "Pas du tout, répond-t-il cash. J'ai perdu mon père, ça a été très douloureux. Rien d'unique ni d'exclusif." Il parle aussi d'amour, de sa vision du couple, et notamment de Mélanie Doutey, avec qui il a partagé quelques belles années et a eu une petite Ava, 9 ans aujourd'hui. "C'est mon amie, c'est la mère de ma fille, ma soeur, je l'aime profondément", assure celui qui l'a a nouveau fait tourner son film. Séparée de la comédienne, Gilles Lellouche a aujourd'hui refait sa vie avec Alizée Guinochet.
À coeur ouvert, le petit frère de Philippe Lellouche évoque aussi le temps qui passe et le rapport au corps masculin avec une sincérité touchante. "On peut avoir un corps de 50 ans, du poil sur les épaules, un gros bide... Il y a beaucoup de beauté là-dedans, affirme-t-il, avant de dénoncer. Tous ces rêves qu'on nous inflige ! T'as une calvitie ? T'as pas d'abdo ? Va te coucher. Cette espèce de corps atrophié, fabriqué, dégueulasse, je trouve ça absurde. Pire : cette discrimination se nourrit des traumatismes d'enfance. Vous savez, quand vous constituez une équipe de foot : vous êtes derrière, vous attendez, et ça ne vient jamais. Parce que vous n'êtes pas bon." Du vécu, c'est ce que le réalisateur raconte derrière sa caméra. Celui qui se dit "très pudique", qui "ne parle jamais de cul", surprend et casse son image de lourdaud misogyne largement incarné par Les Infidèles.
Interview à retrouver en intégralité dans Marie Claire, numéro de novembre 2018.