Gims aime la France et se considère comme appartenant à ce pays qui l'a vu grandir, bien qu'il soit né au Congo (à Kinshasa), qu'il a fui très tôt. Jamais le faiseur de tubes ne dénigrera la France, qu'importe les multiples insultes auxquelles il a dû faire face.
En pleine promotion de la réédition de son album Le Fléau, Les Vestiges du Fléau, Gims enchaîne les interviews. Au lendemain de sa participation à La chanson de l'année sur TF1 - il était en lice avec Jusqu'ici tout va bien, bande originale de la série à succès Ici tout commence - le chanteur de 35 ans est à nouveau sur la première chaîne ce soir. Les téléspectateurs le retrouveront à la fin de Sept à Huit, pour le portrait de la semaine mené par Audrey Crespo-Mara.
Il y a un boulot qui n'est pas fait
Un extrait a d'ores et déjà été diffusé sur les réseaux sociaux et Gims y évoque un sujet qui le concerne directement : le racisme. Le grand frère de Dadju partage sa pensée et son incompréhension face à ce fléau dont il a souffert lorsqu'il était enfant. "Il n'y a pas plus grande injustice que de s'en prendre à quelqu'un pour une couleur qu'il n'a pas choisie, déplore Gims. Je ne me souviens pas d'avoir choisi ma couleur... Je ne me souviens pas de m'être réveillé, à un moment dans le ventre de mes parents, il y a des boutons, je choisis la couleur noire."
Fier que la France soit un pays de métissage, l'interprète de Sapés comme jamais s'est retrouvé confronté à de douloureuses insultes telles que "singe", "macaque" ou "sale noir" mais le plus déplorable est, pour lui, que ces attaques indignes soient toujours d'actualité des années après. "Ce qui choque c'est que les blagues que l'on a pu me faire, on les fait encore aujourd'hui, à des enfants qui avaient mon âge", constate-t-il avant de pointer du doigt un échec. "C'est qu'il y a quelque chose qui se passe... Il y a un boulot qui n'est pas fait", analyse Gims face à Audrey Crespo-Mara.
Pour autant, le mari de Demdem ne considère pas que la France soit un pays raciste et se revendique comme étant "un enfant du peuple", "d'en bas". Ce même peuple qui a fait de lui une star incontestable, achète en masse ses albums et lui offre la plus belle des revanches sur les insultes.
L'intégralité de l'interview de Gims par Audrey Crespo-Mara est à découvrir ce soir dans Sept à Huit sur TF1.