Nicole Kidman sur le tournage de Grace de Monaco, réalisé par Olivier Dahan. Monte Carlo, fin octobre 2012
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Projet ambitieux, le long métrage sur Grace de Monaco avec Nicole Kidman en premier rôle connaît une polémique, provoquée par un article de Paris Match laissant croire que la famille du Rocher cautionnait sans réserve cette oeuvre. Par l'intermédiaire d'un communiqué de presse sans équivoque, les trois enfants de la défunte princesse, Caroline, Albert et Stéphanie, ont pourtant désaouvé le biopic en préparation. Alors que l'équipe du film réalisé par Olivier Dahan (La Môme) avait rencontré la famille princière au préalable par respect pour lui montrer le scénario, et qu'elle avait obtenu les autorisations de tournage dans la Principauté, voilà qu'elle reçoit l'ire des enfants de l'icône.
"Le portrait humain d'une femme moderne"
Après l'intervention du producteur Pierre-Ange Le Pogam, expliquant que "le film n'a pas vocation à raconter la véritable histoire de la Principauté, mais à faire le portrait d'une femme exceptionnelle à une époque précise de sa vie", le réalisateur Olivier Dahan prend la parole en exclusivité dans les colonnes du Journal du dimanche : "Je pense qu'il s'agit d'un malentendu. L'article de Paris Match a été mal compris." En effet, selon le cinéaste, il n'était pas question de demander à la famille princière de cautionner le film, mais visiblement de les informer de leur travail. Et s'ils ont corrigé le scénario suivant les remarques qui leur paraissaient pertinentes, il n'était pas question de tout modifier.
Olivier Dahan, proposant une argumentation bien construite, estime que son film est celui d'un artiste, pas d'un journaliste, ni d'un historien, revendiquant sa liberté et le droit à la fiction. La famille de Monaco clame que le long métrage Grace de Monaco n'est pas un biopic ? Le réalisateur ne les contredit pas et explique : "Je déteste les biopics en général. J'ai fait, un toute subjectivité, le portrait humain d'une femme moderne qui veut concilier sa famille, son mari, sa carrière." Olivier Dahan pensait avoir été écouté, même compris, notamment par le prince Albert. Il semble être déçu du changement d'avis des enfants de Grace de Monaco, tout en comprenant qu'il est question de leur mère et donc d'un sujet plus que délicat.
Pas de polémique
Des inexactitudes historiques, il y en a comme la venue de Charles de Gaulle au bal de la Croix-Rouge, admet Olivier Dahan, tout en précisant : "Mais j'avais besoin de cette scène pour raconter mon histoire." Il n'a pas voulu aussi répondre à toutes leurs demandes de modifications, comme celle d'atténuer l'accent sur les sentiments anti-France des Monégasques à l'époque, celle des années 1960. Mais pour le réalisateur, cela faisait indéniablement partie du "background" du film, situé durant la crise politique entre la France et Monaco en 1962. Quant à l'aspect glamourisé du film que critiquent Albert de Monaco et ses soeurs, Olivier Dahan répond avec esprit : "Ils sont très forts pour le faire eux-mêmes."
"Pas de polémique", insiste Olivier Dahan qui souhaite tout simplement se justifier et défendre son travail avec le plus de sincérité possible. La sortie du film est prévue pour le mois de décembre 2013 et possède les atouts nécessaires, pour le moment, pour figurer aux Oscars 2014, à savoir : Une icône, Grace, une star hollywoodienne pour l'incarner, Nicole Kidman, un budget conséquent de 25 millions d'euros pour avoir les moyens de faire une oeuvre glamour et épique et enfin, le CV de Dahan, remarqué aux Oscars 2008 avec sa Môme.
"Le portrait humain d'une femme moderne"
Après l'intervention du producteur Pierre-Ange Le Pogam, expliquant que "le film n'a pas vocation à raconter la véritable histoire de la Principauté, mais à faire le portrait d'une femme exceptionnelle à une époque précise de sa vie", le réalisateur Olivier Dahan prend la parole en exclusivité dans les colonnes du Journal du dimanche : "Je pense qu'il s'agit d'un malentendu. L'article de Paris Match a été mal compris." En effet, selon le cinéaste, il n'était pas question de demander à la famille princière de cautionner le film, mais visiblement de les informer de leur travail. Et s'ils ont corrigé le scénario suivant les remarques qui leur paraissaient pertinentes, il n'était pas question de tout modifier.
Olivier Dahan, proposant une argumentation bien construite, estime que son film est celui d'un artiste, pas d'un journaliste, ni d'un historien, revendiquant sa liberté et le droit à la fiction. La famille de Monaco clame que le long métrage Grace de Monaco n'est pas un biopic ? Le réalisateur ne les contredit pas et explique : "Je déteste les biopics en général. J'ai fait, un toute subjectivité, le portrait humain d'une femme moderne qui veut concilier sa famille, son mari, sa carrière." Olivier Dahan pensait avoir été écouté, même compris, notamment par le prince Albert. Il semble être déçu du changement d'avis des enfants de Grace de Monaco, tout en comprenant qu'il est question de leur mère et donc d'un sujet plus que délicat.
Pas de polémique
Des inexactitudes historiques, il y en a comme la venue de Charles de Gaulle au bal de la Croix-Rouge, admet Olivier Dahan, tout en précisant : "Mais j'avais besoin de cette scène pour raconter mon histoire." Il n'a pas voulu aussi répondre à toutes leurs demandes de modifications, comme celle d'atténuer l'accent sur les sentiments anti-France des Monégasques à l'époque, celle des années 1960. Mais pour le réalisateur, cela faisait indéniablement partie du "background" du film, situé durant la crise politique entre la France et Monaco en 1962. Quant à l'aspect glamourisé du film que critiquent Albert de Monaco et ses soeurs, Olivier Dahan répond avec esprit : "Ils sont très forts pour le faire eux-mêmes."
"Pas de polémique", insiste Olivier Dahan qui souhaite tout simplement se justifier et défendre son travail avec le plus de sincérité possible. La sortie du film est prévue pour le mois de décembre 2013 et possède les atouts nécessaires, pour le moment, pour figurer aux Oscars 2014, à savoir : Une icône, Grace, une star hollywoodienne pour l'incarner, Nicole Kidman, un budget conséquent de 25 millions d'euros pour avoir les moyens de faire une oeuvre glamour et épique et enfin, le CV de Dahan, remarqué aux Oscars 2008 avec sa Môme.