Guillaume Galienne du Grand journal : "À 16 ans, tout le monde croyait que j'étais homo." Alors, il a essayé...

La semaine prochaine, il sera à l'affiche d'Ensemble, nous allons vivre une très, très grande histoire d'amour (revoir la bande-annonce, ici), la nouvelle comédie de Pascal Thomas. Il y partage l'affiche avec Marina Hands et Julien Doré.

L'hebdo Elle lui consacre un long portrait dans son nouveau numéro. Il y raconte son enfance et le rôle de "la fille" que lui a attribué sa mère, dans cette fratrie de quatre garçons. Tout le monde pensait qu'il était homosexuel d'ailleurs : "À 10 ans, en pension, j'avais trois surnoms : la pédale, la tantouze et la tapette. Je dormais dans un dortoir immense, avec un crucifix phosphorescent de quatre mètres de haut au-dessus de mon lit..." Galienne a fait des expériences, avant de se rendre à l'évidence : "Je n'ai aucune pudeur avec le sexe. J'ai tout essayé. Simplement, avec les garçons, cela me dégoûtait. Le goût de la peau, l'odeur de la sueur, les postions. Ce n'était pas du tout mon truc. J'aime les femmes. Et surtout ma femme."

Ce malentendu, il en a fait un spectacle : Les garçons et Guillaume, à table. Un spectacle joué à guichet fermé, qui lui vaut aujourd'hui une nomination au Molière de la révélation théâtrale masculine de l'année. Résultat dévoilé le 25 avril. "Ce n'est ni une psychanalyse ni un règlement de compte, c'est un acte de vérité. La mienne."
Le succès du spectacle est tel, que Guillaume le représentera dès le mois de juin. Il planche actuellement sur son adaptation cinématographique pour laquelle il interprétera son propre rôle de l'âge de 16 ans à aujourd'hui. Tournage en 2011.

Pour Elle, il évoque bien sûr la femme qui partage sa vie et son fils, Tado, né en 2007 : "Amandine est coloriste et m'a transporté dans un monde en couleurs. C'est la seule fille que j'ai osé draguer de toute ma vie. Je n'ai pas réfléchi et je l'ai abordée en lui disant que j'avais les cuisses très musclées." Quant à son fils : "Il porte un prénom géorgien traditionnel et familial. C'est une bombe, le portrait de sa mère. J'espère lui transmettre mon imaginaire et la confiance qui m'a manqué."

Théâtre, cinéma, télévision et bien sûr écriture, Guillaume Galienne a vraiment tout essayé... Il ne lui manque plus que la chanson ou presque : "Je chante tout le temps. Dans la rue, dans ma loge, pendant que je me maquille... Cela me détend. Je danse aussi."

Ensemble, nous allons vivre une très, très grande histoire d'amour, de Pascal Thomas. En salles le 7 avril 2010 !