Hoda Sanz a été hospitalisée. Son procès a été renvoyé au 14 janvier 2015 par le tribunal correctionnel de Toulouse. © Abaca
Accusée de vol, Hoda Sanz refaisait parler d'elle il y a quelques jours. Aujourd'hui, l'ancienne candidate de Star Academy 4 s'exprime pour la première fois pour clâmer son innocence, dans les pages de Public.
"Je n'ai pas volé le moindre centime à qui que ce soit, déclare la jeune femme de 35 ans, ex-élève de la Star Academy 4, la promo qui a également révélé le talent du regretté Grégory Lemarchal. En tant qu'aide à domicile, je me suis occupée d'un monsieur de 84 ans qui a une maladie dégénérative. J'ai choisi d'apporter du soin et de l'aide à des personnes par choix et par vocation. Je suis dévouée aux patients et une personne honnête."
Si elle continue à se produire régulièrement au Casino Barrière de Toulouse, en groupe ou en solo, Hoda Sanz a tiré un trait sur sa carrière de chanteuse. Elle a d'ailleurs cessé de participer aux fêtes du vin et autres foires, où elle assure pourtant qu'elle était très bien payée. Devenue aide à domicile, elle est aujourd'hui accusée de "vol facilité par l'état d'une personne vulnérable", et "usage de chèques contrefaits et falsifiés". Elle sera jugée au mois de septembre par le tribunal correctionnel de Toulouse. La jeune femme, mère de famille, est soupçonnée d'avoir soustrait environ 30 000 euros à un couple d'octogénaires de la commune de L'Union pour lesquels elle a travaillé en tant qu'aide à la personne de février 2011 à septembre dernier. C'est une fille du couple qui se serait rendu compte des faits présumés.
"Je ne lui ai rien pris, assure Hoda. J'ai effectivement emprunté de l'argent au couple il y a longtemps car j'avais des difficultés financières. J'ai commis l'erreur d'accepter, mais j'ai remboursé la somme depuis." L'ex-Star Académicienne ne peut pas trop s'étendre sur l'affaire, actuellement en cours. Mais elle souhaite malgré tout se défendre de ces "déclarations horribles et infondées".
Comment vit-elle cette situation ? Elle explique : "Très mal ! Je vis un cauchemar depuis plusieurs semaines. Je suis traitée comme une criminelle. J'ai été placée en garde à vue, puis mise sous contrôle judiciaire. Je comprends que la justice prenne ce genre d'accusations très au sérieux car cela se produit malheureusement de plus en plus. Mais moi, je n'ai rien fait."
Jusqu'au 10 septembre prochain, jour où son dossier sera examiné devant le tribunal correctionnel de Toulouse, et jusqu'au jugement définitif de cette affaire, la jeune femme bénéfice de la présomption d'innocence.
Chloé Breen
