La plus Parisienne des tops revient sur le devant de la scène et ose la pose sexy sur la couverture du Madame Figaro. Inès de la Fressange laisse exploser tout son charme singulier et retrace en photo toutes les époques phares de la mode. Masculin oversize, esprit marin, camel fever ou bien encore tailleur dadame, Inès se plie aux codes des tendances qui ont traversé le temps et dévoile une nouvelle fois sa photogénie exceptionnelle.
A 53 ans, la nouvelle égérie Chanel qui a fait une apparition surprise sur le podium du dernier défilé de la maison, est bien dans ses ballerines (Roger Vivier s'il vous plaît) et évoque son enfance sans fausse note, rythmée par les bonnes manières. Inès confie donc qu'elle allait à l'école en Rolls, qu'on l'emmenait chez Carita pour la faire coiffer ou encore qu'elle faisait la révérence et qu'elle portait des gants blancs.
"Ma grand-mère, la fille du banquier André Lazard, était probablement une des femmes les plus riches de France en son temps. (...) Je ne transige pas sur une chose : il faut être soignée. Je revois ma grand-mère sur son lit d'hôpital, manucurée et coiffée, si charmante avec tous ses flacons de parfum bien rangés sur la table de nuit", dit-elle.
Une éducation tirée à quatre épingles donc mais qui n'a pas empêché Inès d'évoluer dans un milieu très ouvert. "Mes parents étaient jeunes, beaux, et très anti-conventionnels (...) ils s'étaient installés à la campagne, ce qui ne se faisait pas beaucoup à l'époque, avec leurs bouquins (...) c'était très baba chic", poursuit-elle.
Son amitié avec Karl Lagerfeld et Yves Saint Laurent, sa vie très saine (elle n'a jamais touché à la drogue et a découvert le vin à 30 ans), ses multiples échecs aux castings ou encore son admiration pour ses superbes filles Nine et Violette, Inès dit tout.
Interview à retrouver en intégralité ainsi que les superbes photos dans Madame Figaro en kiosque samedi 13 novembre.