Créée par Guy Lux et Claude Savarit, l'émission Intervilles a été diffusée pour la première fois en 1962 et pour la dernière fois en 2016. Le principe ? Deux villes françaises s'affrontent à travers une série d'épreuves physiques et de jeux d'adresse. Nostalgique, le producteur Nagui a pris la décision de la faire revenir avec Bruno Guillon, Olivier Minne et Valérie Bègue à la présentation. Fervent défenseur de la cause animale, l'époux de Mélanie Page n'a bien entendu pas souhaité intégrer les célèbres vachettes dans sa version, une décision qui n'a pas fait l'unanimité.
Les fans d'Intervilles s'en souviennent. Une épreuve était réalisée dans une arène dans laquelle se trouvaient des vachettes, un jeu inspiré des courses landaises. Les participants devaient donc les éviter tout en respectant les règles du défi. Mais, sans surprise, Nagui n'a pas souhaité que ces animaux soient présents dans son émission comme l'avait révélé Olivier Minne lors d'une interview pour TV Mag, réalisée début janvier. "Intervilles va se réinventer sans les vachettes et ça va très bien fonctionner. Et il n'y a pas que les vachettes dans Intervilles, fort heureusement", avait-il tenu à rassurer les fans, tout en précisant tout de même qu'il y a cinquante ans, les vachettes étaient très bien traitées.
Mais cela n'a pas calmé la colère de l'union des villes taurines françaises. Sur sa page Facebook, elle a lancé un appel au boycott, mardi 21 janvier 2020 : "L'Union des villes taurines françaises invite toutes ses villes membres à refuser de participer à Intervilles si la décision d'exclure les vaches est maintenue. Un courrier part ce jour à la production et à Nagui." À noter que ladite union regroupe de nombreuses villes du Sud-Ouest de la France comme Alès, Mimizan, Bayonne, Dax, Carcassonne, Palavas les flots, Béziers, Istres. Mais, pour l'heure, elles n'ont pas indiqué si elles souhaitaient suivre ce mouvement. Nagui n'a également pas encore réagi.