Réactualisation du 19 novembre à 15h40 : Alors qu'une première bataille s'est terminée en match nul ou presque, la seconde, plus coûteuse, va avoir lieu. Le 15 décembre, le fondateur des salons de coiffure Jacques Dessange, comparaîtra devant la 4ème chambre civile du TGI de Paris. Il est assigné en justice pour "dénigrement et harcèlement" par la société Jacques Dessange International. Et la demande financière est importante : C'est 6,8 millions d'euros en réparation "du préjudice d'image et de réputation, d'atteinte à la marque Dessange" qui est demandé à Jacques Dessange après la fameuse publication de son petit livre, publié sur internet, dans lequel il attaquait violemment son fils Benjamin, président du directoire de Dessange. Encore une histoire de famille qui tourne mal comme pour les Bettencourt ou les Uderzo ... C'est à se demander si certains enfants méritent d'être les héritiers de leurs parents. Elevés comme des princes, choyés comme des enfants rois, est-il nécessaire pour exister, de "tuer" les géniteurs ?
Le 7 novembre, nous écrivions :
Jacques Dessange et son fils Benjamin, qui se faisaient face devant le tribunal de Grande Instance de Paris, ont été forcés de trouver une entente dans leur querelle judiciaire.
Le TGI vient en effet d'accorder au célèbre coiffeur le droit de diffuser son livre baptisé Le complot sur des sites internet à son nom, en échange de la supression de tous les passages dans lesquels il s'en prend violemment à son fils Benjamin, et notamment les passages où il évoque des détails de sa vie privée.
Le fondateur des salons de coiffure était poursuivi par Dessange International, dont son fils est président du directoire, suite à la publication d'un opuscule dans lequel il accusait Benjamin de l'avoir évincé de la société en 2008. Jacques Dessange donnait également des détails de sa vie privée. Il a été condamné à payer un euro de dommages et intérêts à son fils ainsi que 1 200 euros de frais de procédure.
Le Complot, initialement destiné aux seuls franchisés Dessange, avait été rendu public sur la Toile, notamment sur un site internet spécialement créé par Jacques Dessange.
L'ancien roi des ciseaux, qui avait dit vouloir poursuivre son fils pour abus de confiance aggravé, avait déclaré il y a quelques semaines à la Nouvelle République : "Je ne mourrai tranquille que lorsque Benjamin aura été viré de la société que j'ai bâtie".
Si Jacques Dessange ne supprime pas les passages du livre incriminés, il sera soumis à une astreinte provisoire de mille euros par infraction et par jour de retard, a décidé le tribunal nous apprend l'AFP.