Jean-Luc Reichmann a toujours en travers de la gorge les commentaires acerbes de Christine Angot, lors de son passage dans On n'est pas couché (France 2), samedi 20 janvier 2018. Invité dans Les grandes gueules (RMC) jeudi 1er février, à l'occasion du retour de sa série Léo Matteï, l'animateur de 57 ans a dit tout le mal qu'il pensait de la chroniqueuse.
"C'était totalement hors sujet. En même temps, elle ne savait pas du tout qui j'étais. Elle a regardé Les 12 Coups de midi exprès. (...) Mais elle ne sait pas du tout ce qu'il se passe derrière, puisqu'on produit des Léo Mattéï grâce à l'argent qu'on gagne, on fait de la création française, on produit des spectacles vivants (...) Pour moi c'était totalement injustifié", a lancé celui qui est tous les jours aux commandes des 12 Coups de midi. Il s'est ensuite défendu de jouer un rôle avec les candidats en expliquant que voir le bonheur dans leurs yeux était un réel plaisir pour lui.
Pour rappel, Christine Angot avait reproché à Jean-Luc Reichmann de surjouer l'émotion avec les gagnants des 12 coups de midi : "Je ne regarde pas TF1 à midi donc je ne connaissais pas le jeu, mais là, sachant que vous alliez venir, j'ai regardé. Vous dites vous-même : 'Je ne triche pas, les gens me respectent et tout ça', mais vous êtes acteur avant tout. Un truc m'a frappé à un moment. Il y a quelqu'un qui gagne 10 500 euros et vous tombez à la renverse et vous dites 'Quoi ? 10 500 euros ? Mais c'est extraordinaire ! Ça va changer votre vie !' Bref vous êtes à fond avec lui, vous le prenez dans vos bras, c'est l'explosion de bonheur ! Et je me dis '10 500 euros... pour vous... Vous gagnez tellement d'argent ! 10 500 euros c'est quoi ? C'est rien, c'est deux petites émissions vite fait !'
Le fier papa de six enfants - actuellement sur les planches pour la pièce de théâtre Nuit d'ivresse - s'était alors défendu en assurant que leur bonheur faisait son bonheur. "Après 9000 émissions télé, je ne peux pas truquer, les gens s'en rendraient compte ! (...) Je vis le bonheur sur l'instant et je le partage", avait-il conclu.