"L'affaire Morandini" revient une nouvelle fois sur le devant de la scène.
Selon Le Parisien, une nouvelle plainte pour "harcèlement sexuel" et "travail dissimulé" a été déposée jeudi 16 mars par deux comédiens (ex-participants aux castings et au tournage de la web-série Les Faucons) représentés par Me Laurent Cailloux-Meurice, avec constitution de partie civile, à l'encontre de Jean-Marc Morandini (51 ans). Cette nouvelle plainte est intervenue alors que, le 20 janvier dernier, trois comédiens représentés cette fois par Me Thierry Vallat avaient déjà entrepris la même démarche.
A l'époque, cette offensive judiciaire survenait alors qu'une première plainte pour les mêmes motifs avait été classée sans suite par le parquet de Paris. Les services du procureur avaient alors évoqué des infractions "insuffisamment caractérisées".
Me Laurent Cailloux-Meurice avait alors commenté auprès de M6Info après la plainte portée par Me Thierry Vallat : "Cette nouvelle plainte devrait entraîner la désignation d'un juge d'instruction et l'ouverture d'une véritable enquête". Et ce dernier de poursuivre, sur le classement de la première plainte : "Mes clients et moi sommes scandalisés car il y a dans le dossier des éléments édifiants, des écrits notamment, qui auraient dû conduire à des poursuites (...) Les deux acteurs que je défends devraient également se joindre à cette nouvelle plainte." Ce qui s'est effectivement passé jeudi 16 mars.
Pour rappel, la première enquête préliminaire pour "harcèlement sexuel" et "travail dissimulé" avait été lancée après les révélations des Inrocks, en juillet dernier, sur les castings scabreux et le tournage de la web-série Les Faucons. Une web-série produite par Jean-Marc Morandini. Cinq comédiens avaient accusé l'homme de radio et de télévision de les avoir poussés à envoyer des photos d'eux nus et de se masturber lors de castings et de tournages.
Pour finir, Jean-Marc Morandini est toujours mis en examen pour "corruption de mineurs aggravée" et l'enquête menée par la brigade de protection des mineurs se poursuit indépendamment du volet "harcèlement sexuel" et "travail dissimulé" que nous venons d'évoquer.
Jean-Marc Morandini reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'à la clôture finale du dossier pénal.