Nouveau rebondissement dans le volet judiciaire de "L'affaire Morandini".
Selon l'AFP citant une source judiciaire, l'enquête pour "harcèlement sexuel" visant l'animateur Jean-Marc Morandini (51 ans) à propos des castings controversés pour sa web-série Les Faucons a été classée sans suite par le parquet de Paris. L'enquête préliminaire lancée après les plaintes de cinq aspirants comédiens (dont deux avait témoigné dans Les Inrocks l'été dernier), également ouverte pour "travail dissimulé", aurait été abandonnée en raison "d'infractions insuffisamment caractérisées" selon cette même source. La plainte de Jean-Marc Morandini visant l'un de ces plaignants pour "tentative de chantage" a elle aussi été classée.
Pour autant, Jean-Marc Morandini, qui avait été placé sous contrôle judiciaire le 23 septembre dernier, est toujours mis en examen pour "corruption de mineurs aggravée" et l'enquête menée par la brigade de protection des mineurs (menée en parallèle de celle visant les castings scabreux des Faucons ou du projet de remake de Ken Park) se poursuit.
En octobre dernier, Le Point revenait d'ailleurs sur le témoignage d'un des deux jeunes hommes (mineurs au moment des faits) ayant porté plainte contre l'animateur après des propositions indécentes survenues en 2013 alors qu'il n'avait que 16 ans.
Pour rappel, Jean-Marc Morandini aurait profité du statut de "fan" (sur Twitter) du jeune homme pour l'inviter à assister à son émission Vous êtes en direct (NR12) et au Grand direct des médias (Europe 1). Entre deux enregistrements, la star des médias – qui bavardait avec lui via messages privés sur le réseau social de l'oiseau bleu – aurait dérapé. "L'animateur interroge le jeune garçon sur sa sexualité, lui soumet des scénarios érotiques, imaginant un homme faire une fellation à un autre et évoquant même un plan à trois avec une célèbre animatrice", peut-on lire dans le magazine. Sous le choc après avoir découvert la teneur de ces messages, les parents de Léonard avaient aussitôt interdit à leur enfant de continuer à discuter avec Jean-Marc Morandini et s'étaient empressés de déposer une main courante.
Cette plainte de Léonard (un nom fictif) pourrait aboutir sur 100 000 euros d'amende et sept années d'emprisonnement à l'encontre de Jean-Marc Morandini. Rappelons également que les associations La Voix de l'enfant et Innocence en danger se sont également constituées partie civile dans ce deuxième volet de l'affaire.
Jean-Marc Morandini reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'à la clôture finale du dossier pénal.