Encore un rebondissement dans le volet judiciaire de "l'affaire Morandini".
Selon M6 Info, une nouvelle plainte pour "harcèlement sexuel" et "travail dissimulé" a été déposée vendredi 20 janvier par trois comédiens représentés par Me Thierry Vallat, avec constitution de partie civile, à l'encontre de Jean-Marc Morandini (51 ans) auprès du doyen des juges d'instruction de Paris. Cette plainte intervient alors que, la semaine dernière, une première plainte pour les mêmes motifs avait été classée sans suite par le parquet de Paris. Les services du procureur avaient alors évoqué des infractions "insuffisamment caractérisées".
"Cette nouvelle plainte a été déposée le 20 janvier et devrait entraîner la désignation d'un juge d'instruction et l'ouverture d'une véritable enquête", a pour sa part indiqué Me Laurent Cailloux-Meurice, l'avocat de deux autres plaignants ayant participé au casting et au tournage de la web-série Les Faucons. Et ce dernier de poursuivre, sur le classement de la première plainte : "Mes clients et moi sommes scandalisés car il y a dans le dossier des éléments édifiants, des écrits notamment, qui auraient dû conduire à des poursuites (...) Les deux acteurs que je défends devraient également se joindre à cette nouvelle plainte."
Pour rappel, la première enquête préliminaire pour "harcèlement sexuel" et "travail dissimulé" avait été lancée après les révélations des Inrocks, en juillet dernier, sur les castings scabreux et le tournage de la web-série Les Faucons. Une web-série produite par Jean-Marc Morandini. Cinq comédiens avaient alors accusé l'homme de radio et de télévision de les avoir poussés à envoyer des photos d'eux nus et de se masturber lors de castings et de tournages...
Pour finir, Jean-Marc Morandini, qui avait été placé sous contrôle judiciaire le 23 septembre dernier, est toujours mis en examen pour "corruption de mineurs aggravée" et l'enquête menée par la brigade de protection des mineurs se poursuit indépendamment du volet "harcèlement sexuel" et "travail dissimulé" que nous venons d'évoquer.
Jean-Marc Morandini reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'à la clôture finale du dossier pénal.