Jeff Bezos, homme le plus riche du monde avec une fortune estimée par Forbes à 150 milliards de dollars, n'est pas le genre de personne à se laisser impressionner par du chantage. Il accuse le National Enquirer de l'avoir menacé de publier des photos intimes de lui...
En janvier dernier, on apprenait par le National Enquirer que le divorce entre Jeff Bezos (54 ans) et sa femme MacKenzie (48 ans) était du à l'infidélité de l'homme d'affaires avec la présentatrice télé Lauren Sanchez (49 ans). Fou furieux, le puissant patron d'Amazon a alors lancé une enquête pour savoir comment le journal avait été mis au courant de cette liaison et, surtout, comme il s'était procuré des SMS torrides échangés entre lui et sa maîtresse. Il cherchait aussi à déterminer si les motivations d'American Media Inc (AMI), le propriétaire du National Enquirer, allaient au-delà du scoop, précise l'AFP. Face à cette enquête, qui pourrait lui coûter cher, le journal a cru bon de contre-attaquer en le menaçant de publier des photos dénudées.
Mais, refusant de se laisser intimider, Jeff Bezos a préféré tout déballer sur le site Medium, où il a expliqué son refus de céder à ce chantage en publiant sa lettre échangée avec AMI. L'homme d'affaires soupçonne que les menaces et révélations du National Enquirer pourraient avoir un lien avec l'hostilité qu'affiche Donald Trump envers lui. Le patron d'AMI, David Pecker, est un ami de longue date du président américain, or le décrié locataire de la Maison Blanche critique régulièrement Jeff Bezos, le plus souvent sur Twitter, l'accusant notamment de vouloir le discréditer via le Washington Post, dont il est propriétaire, ou de ruiner la Poste américaine en imposant des tarifs trop avantageux pour Amazon, précise l'AFP. Reste à savoir qui a pu communiquer les informations compromettantes jusqu'aux plus hauts dirigeants du groupe...