À 55 ans, Julianne Moore a connu en 2016 l'une de ses plus belles années, professionnellement parlant. L'actrice américaine a très bien rebondi après son Oscar pour Still Alice, brillant dans l'émouvant Free Love ou séduisant la critique dans Maggie a un plan. Actuellement en train de tourner sous la direction de George Clooney, Suburbicon, Julianne fourmille de projets et croque à pleines dents son deuxième demi-siècle d'existence. À un détail près...
Dans une interview accordée à Madame Figaro dont elle fait la couverture, la sublime rousse explique qu'un moment-clé de cette année 2016 l'a bouleversée. "L'événement de l'année, c'est le départ de mon fils aîné, Caleb, à l'université. Son père [Bart Freundlich, auquel Julianne est mariée depuis 2003, NDLR] et moi sommes totalement bouleversés, mais aussi extrêmement fiers de lui", confie la maman-louve. Heureusement, il lui reste encore Liv, sa fille de 14 ans qui lui ressemble d'ailleurs énormément.
Au cours de cet entretien, l'actrice de The Big Lebowski s'est également confiée sur sa première statuette et l'après-Oscar. "Rétrospectivement, c'était une chose très sentimentale. Pendant des années, des gens que vous admirez répètent : 'On va te décerner ce prix.' Et quand cela arrive, c'est un soulagement et une bouffée d'amour : un cercle de gens talentueux montre une marque de respect pour votre travail", avoue l'égérie L'Oréal. Elle tempère néanmoins : "C'est important d'apprécier les louanges, mais c'est encore plus essentiel de ne pas se laisser guider par le désir de récompense."
C'est pour ça qu'entre quelques grosses productions comme Hunger Games, Julianne Moore a continué d'enchaîner les films indépendants à petits budgets. Elle a tourné dans Wonderstruck, le très attendu prochain long métrage de Todd Haynes (Carol) avec Michelle Williams et Cory Michael Smith, tout en mettant en boîte la suite de Kingsman. Elle doit également tourner pour David O. Russell dans le cadre d'une série télé produite par Amazon Studios avec Robert De Niro au casting.