Un brin de son intimité à la portée de tous. De nature très discrète, Karl Lagerfeld est au coeur d'un ouvrage sorti le 25 novembre 2023, intitulé Décors d'une vie, qui dévoile les lieux qui ont marqué le quotidien du célèbre couturier, de Paris à Monaco. Tout comme dans la mode, le designer allemand aimait la sobriété dans son intérieur. L'histoire veut même que, chez lui, le noir domine... pour une excellente raison.
Selon une anecdote, rappelée par le journal Le Figaro, c'est à Choupette, la chatte aux yeux bleus de race birmane de Karl Lagerfeld, que l'on devait ces décorations très sombres. Et pour cause. Un jour, le couturier aurait "manqué d'écraser" l'animal blanc, confortablement installé sur un fauteuil de la même couleur que lui. Il aurait ainsi décidé que, désormais, "toutes les assises" seraient "tapissées de jais". Décidément, Choupette était très chère à son coeur.
De son vivant, Karl Lagerfeld se vouait corps et âme à Choupette. Il la promenait même, dans ses bras, à travers ses appartements. "Elle m'a réduit en esclavage", s'amusait-il. En mourant le 19 février 2019 à l'âge de 85 ans, il l'a également mise à l'abri du besoin. La chatte birmane fait partie des huit héritiers du patrimoine de l'ancien directeur artistique de la maison Chanel, avec Baptiste Giabiconi, Sébastien Jondeau ou encore Brad Koenig. Mais l'animal est pour l'instant le seul à avoir touché sa part.
C'est l'ancienne gouvernante de Karl Lagerfeld, Françoise Cacote, qui s'occupe désormais de Choupette et qui bénéficie d'un compte en banque colossal pour accomplir cette mission. Choupette appartenait initialement à Baptiste Giabiconi mais il l'avait confiée au couturier avant un voyage... et n'avait plus jamais pu la récupérer, Karl ayant eu un coup de foudre pour elle. Avec ses gamelles en argent, sa bagagerie Louis Vuitton, son iPad et ses repas systématiquement composés de produits frais, on peut dire qu'elle mène une vie incroyable... et non pas une vie de chien !
Retrouvez toutes les informations sur Karl Lagerfeld dans le journal Le Figaro du 7 décembre 2023.