Le prince Andrew pourra-t-il déambuler à Buckingham sans risquer de se faire interpeller ? Kate Middleton et le prince William seront-ils entre de bonnes mains s'ils s'installent à Anmer Hall, leur maison de campagne à Sandringham ? La reine Elizabeth II n'aura-t-elle plus à souffrir de l'opprobre touchant ses agents de sécurité ? Après quelques scandales retentissants, les forces de police affectées à la protection des membres de la famille royale et de hautes personnalités politiques vont connaître un profond remaniement...
Echaudé par les affaires embarrassantes, Scotland Yard vient de décréter le branle-bas de combat : les quatre unités en charge de la sécurité de la reine Elizabeth II, de la duchesse de Cambridge et des autres royaux, mais aussi du personnel politique sensible (sécurité, lutte contre le terrorisme) et de certains bâtiments officiels (Buckingham, Downing Street - résidence officielle du Premier ministre -, Westminster - siège du Parlement) vont être fusionnées pour n'en former plus que deux. Ce qui, accessoirement, va permettre de diviser le nombre des cadres et ainsi de faire de grosses économies. Il y aura par ailleurs des réaffectations, une "rotation" décidée afin de "réveiller" un peu certains agents ayant pris au fil du temps un peu trop de confort dans leur job.
Responsable de la division "Opérations spéciales" (SO) de la police métropolitaine, Mr. Rowley, a ainsi évoqué que certains officiers avaient une attitude "affreuse" et une "culture inacceptable", confirmant qu'une série de scandales faisaient l'objet d'enquêtes en cours. Parmi ceux-ci, celui connu sous le nom de Plebgate, survenu en septembre 2012 et consistant en une violente altercation verbale entre le whip en chef du gouvernement Andrew Mitchell et un policier en poste à Downing Street, a sans doute été le plus traumatisant. Plus récemment, il a été aussi question d'une affaire de discrimination concernant un officier du service de protection diplomatique, ainsi que de vols à Buckingham Palace, quatre officiers de l'unité SO14 Protection Command et un sergent ayant fait l'objet d'une enquête suite à la disparition d'objets ayant été confisqués à des visiteurs, dont certains seraient réapparus sur eBay. C'est un officier de cette même unité qui, en 2013, avait sommé le prince Andrew, fils de la souveraine, de mettre les mains en l'air, l'interpellant dans les jardins de Buckingham Palace et ne le reconnaissant pas.
En matière de sécurité, la reine Elizabeth II a d'autres chats à fouetter, parmi son propre personnel : les policiers en fonction à Buckingham sont en effet très inquiets au sujet des allées et venues nocturnes d'invité(e)s... que le personnel du palais contacte via Internet, notamment par les applications de rencontres en vogue Tinder et Grindr. Des applications qui permettent de trouver un partenaire en fonction de sa proximité géographique grâce au système de géolocalisation, et des amours d'une nuit qui mettent les officiers sur les dents...