Il ne fait pas bon traîner sans raison du côté de Buckingham Palace en ce moment, même quand on est membre de la famille royale ! Sur les dents après l'arrestation lundi soir de deux hommes soupçonnés d'avoir voulu cambrioler la résidence royale, incident qui a entraîné une révision du dispositif de sécurité des lieux et un regain de vigilance, les policiers ont fait mercredi 4 septembre 2013 une victime collatérale de leur excès de zèle : le prince Andrew.
Le deuxième fils de la reine Elizabeth II, laquelle se trouve pour sa part dans sa résidence d'été de Balmoral avec son époux le duc d'Edimbourg, a été interpellé mercredi vers 18 heures dans les jardins du palais royal, à Londres, a révélé samedi Scotland Yard. Alors qu'il y faisait une simple promenade, le prince Andrew d'York a été appréhendé par deux policiers en uniforme, qui lui ont demandé de décliner son identité. Le porte-parole des services de police a toutefois tenu à démentir catégoriquement le récit fait par un journal selon lequel les officiers auraient été armés et auraient sommé le prince de s'allonger sur le sol en braquant leur arme sur lui.
Confuse, la police a présenté ses plus plates excuses, acceptées par le prince, lequel a réagi par voie de communiqué : "Les policiers ont un métier difficile à assurer la sécurité de la famille royale et à dissuader les intrus et parfois ça ne tourne pas comme il faut. Je suis reconnaissant des excuses formulées et me réjouis de pouvoir me balader en toute sécurité dans le jardin à l'avenir", a fait savoir avec politesse le père des princesses Beatrice et Eugenie d'York, dont la complicité avec son ex-épouse Sarah Ferguson intrigue.
Par ailleurs, les deux hommes arrêtés et écroués lundi soir (le premier a été trouvé sur les coups de 22h30 derrière les grilles du palais royal dans un salon officiel "ouvert au public pendant la journée", le second devant le palais) ont été remis en liberté provisoire mais doivent rester à disposition des enquêteurs. Le premier d'entre eux, un DJ de 37 ans nommé Victor Miller qui prétend avoir travaillé avec Amy Winehouse, N-Dubz ou encore Tinchy Strider via la société UK Artist Development, a été placé en unité psychiatrique pour 28 jours. On le soupçonne d'avoir voulu dérober les diamants du couronnement.