![Katherine Heigl, en janvier 2012 à Paris.](https://static1.purepeople.com/articles/9/95/43/9/@/787918--580x0-2.jpg)
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Katherine Heigl semble comprendre que sa reconversion dans un autre cinéma est inévitable. Égérie de la comédie romantique depuis son départ agité de Grey's Anatomy, elle est devenue une véritable star, capable de porter sur ses seules épaules une comédie. Mais au fil des années, les marivaudages de la jolie blonde passionnent de moins en moins les foules.
Après le succès phénoménal de la comédie potache En cloque : mode d'emploi (219 millions de dollars récoltés pour 30 millions de budget), Katherine Heigl a confirmé auprès des studios son statut de reine de la rom com avec 27 Robes (160 millions) et L'Abominable Vérité (88 millions). Mais sa première tentative de flirt avec l'action se solde par un échec : son duo avec Ashton Kutcher dans Kiss & Kill se plante avec seulement 98 millions pour 75 millions de budget, suivi des déceptions de Bébé : mode d'emploi et Happy New Year. Nouvelle tentative de mêler action et amour, Recherche bad boys désespérément semble mal parti pour redorer son blason au box-office, si bien que Katherine Heigl songe très sérieusement à se réinventer ailleurs.
Le site américain Deadline révèle qu'elle sera l'héroïne du thriller indépendant Blind Face, où elle jouera une psychologue atteinte de prosopagnosie, un trouble particulièrement rare qui bloque la mémoire et empêche de reconnaître les visages de son entourage. Alors qu'elle est harcelée par un inconnu qui s'attaque aussi à ses patients, la jeune femme est confrontée à son incapacité à reconnaître le coupable, tandis que son mari remet en question sa santé mentale. Un scénario qui pourrait être le même que celui auquel l'actrice s'intéressait il y a quelques semaines, et qui s'appelait alors The Follower ("Le Suiveur").
Très curieusement, Blind Face rappelle beaucoup Faces in the Crowd, un thriller réalisé par le Français Julien Magnat où Milla Jovovich était incapable de reconnaître le meurtrier qui la poursuivait à cause de la même maladie. Une similitude peu reluisante puisque Faces in the Crowd est tombé dans la trappe des films sortis directement en DVD.