Avec un million d'exemplaires vendus de son premier album, Kendji Girac continue sur sa lancée en publiant vendredi 30 octobre son second disque, Ensemble. Porté par le lead-single Me Quemo - quatre autres extraits ont été dévoilés par Kendji lui-même cette semaine -, cet album pourrait permettre à la révélation de The Voice 3 de transformer l'essai.
À quatre jours de la sortie de cet album, Kendji a accordé un entretien à nos confrères du Parisien-Aujourd'hui en France. Il évoque notamment la fulgurance de son ascension et les bouleversements que cela a pu avoir sur sa vie privée. "Aujourd'hui, je ne peux plus sortir comme je veux, faire le con comme avant. [Ça me manque] parfois. Ma vie simple, mes amis. Quand je rentre dans le camp où sont mes parents, beaucoup me parlent de mon métier de chanteur. Pour eux, je ne suis plus le Kendji d'avant. Je n'ai pas envie de ça", déplore-t-il.
Avec la célébrité, l'argent vient. Plus qu'il ne l'avait jamais imaginé. "Je voudrais juste acheter un terrain, me poser avec ma famille. Mais je n'ai pas la folie des grandeurs. Si je disais à ma mère : 'J'ai acheté un truc à 10 000 euros', elle serait folle !", réalise l'interprète de Cool. Une maman qui était d'ailleurs quelque peu réticente à l'idée de voir partir le jeune Kendji sur le plateau de The Voice, la première fois : "Ma mère était plus méfiante [que mon père]. Elle ne voulait pas que je parte. En fait, elle sentait que je pouvais aller loin dans le jeu. Elle disait à mon père : 'Après, on ne le reverra plus, le petit !'"
Pour ce nouvel album, Kendji s'est mis à l'écriture, même s'il admet avoir toujours besoin d'aide, n'ayant pas les facilités nécessaires en français. "J'ai besoin d'un auteur à mes côtés. C'est encore difficile pour moi. Je n'ai pas beaucoup appris le français, même si je le maîtrise de plus en plus. C'est encore compliqué de m'exprimer", explique celui qui a toujours entendu parler catalan à la maison.
Après une première tournée solo triomphale, Kendji Girac s'apprête à entamer une tournée printanière des zéniths de France à partir du mois de mars, ponctuée par quatre concerts au Palais des Sports de Paris, du 19 au 23 avril 2016. Il fera également un détour par la Belgique pour deux concerts à Bruxelles.
Joachim Ohnona