Princesses et reines ont de l'éducation, du temps et, parfois, un don pour les disciplines sportives ou artistiques.
A défaut d'écrire, comme certaines de ses homologues, la princesse Laurentien fait volontiers la lecture. Diplômée de sciences politiques et de journalisme, Laurentien des Pays-Bas, qui a abandonné ses activités en devenant princesse suite à son mariage en 2001 avec le prince Constantijn, troisième fils de la reine Beatrix des Pays-Bas, se consacre notamment à la lutte contre l'illettrisme.
Si on connaît désormais les talents de la reine Margrethe de Danemark pour la peinture et qu'on découvre ceux de la belle Rania de Jordanie pour la littérature jeunesse (la belle maman de cinq publiait en 2010 son coup d'essai en la matière) ou de la folklorique princesse Märtha-Louise de Norvège, passée elle-même à l'écriture de contes pour enfants, on appréciera ceux de liseuse de l'épouse du prince Constantijn - qui est d'ailleurs la marraine de Leah Isadorah, fille de Märtha-Louise.
Laurentien, désignée en 2009 ambassadrice spéciale de la littérature pour le développement par l'UNESCO à la faveur de "son engagement exceptionnel pour promouvoir l'éducation et son dévouement sincère pour les objectifs et idéaux de l'organisation", recevait en 2010 le prix Major Bosshardt pour ses efforts.
Loin de se reposer sur ses lauriers, elle repart sur le terrain en 2011, et c'est à Lisse, aux Pays-Bas, qu'on l'a vue le 19 janvier assurer le "petit-déjeuner littéraire" d'une poignée d'enfants privilégiés, et absorbés dans la découverte du conte Fiet will Rennen de Bibi Dumon Tak et Noelle Smit. Des images d'une séance de lecture qui rappellent forcément la douce princesse Mathilde de Belgique, sa voisine et consoeur à Bruxelles (où résident Laurentien et sa famille), elle aussi très active contre l'illettrisme et adepte des rencontres avec les plus jeunes.