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Samedi soir, Léa Salamé faisait son entrée dans la cour des grands... Après avoir fait ses armes sur les chaînes info, de France 24 à i-Télé, la talentueuse franco-libanaise vivait son grand soir sur France 2 pour sa première en tant que polémiste de l'émission de Laurent Ruquier, On n'est pas couché, aux côtés d'Aymeric Caron, qui entame sa troisième saison en poste.
Face à elle, l'écologiste Cécile Duflot, mais aussi l'auteur Frédéric Beigbéder, pour son livre Oona & Salinger publié chez Grasset, ou encore les acteurs Reda Kateb et Vincent Lacoste pour la sortie d'Hippocrate.
Vêtue d'une veste rouge orangé, Léa Salamé aurait pu incendier les invités de l'émission. Elle a préféré rentrer dans le lard d'Aymeric Caron... D'entrée de jeu, dès les premières minutes de l'émission, la journaliste a taquiné gentiment son acolyte : "C'est ma toute première, inutile de vous dire que j'espère que vous serez gentils avec moi, indulgents pour cette première. Et vous [à Aymeric Caron, NDLR], j'espère que vous serez charmant avec moi..."
"Je vous adore déjà", lui rétorque Aymeric Caron avec sincérité. Sur le ton de la rigolade, la piquante Léa lance alors : "Il est lèche-cul un peu, pour commencer !" Un premier échange gage de sincère complicité entre les deux polémistes de cette saison ?
Léa Salamé : charme et diplomatie, la force tranquille
Natacha Polony s'était imposée avec détermination et assurance, allant même jusqu'à couper la parole de ses interlocuteurs. En cela, Léa Salamé, qui aura préféré une forme de douceur, a rompu avec la précédente polémiste de l'émission. Habituée des débats télévisuels pour les avoir arbitrés pendant plusieurs années sur l'antenne d'i-Télé, la jolie brune s'est montrée pugnace, certes, mais toujours en finesse. Notamment face à Cécile Duflot, députée Europe Ecologie-Les Verts et ex-ministre de Jean-Marc Ayrault, qu'elle n'a pas ménagée.
Si Aymeric Caron, égal à lui-même s'est montré incisif ("Il faut lire ce livre pour au moins comprendre pourquoi il ne faut surtout pas voter pour vous..."), pour sa première interview politique sur France 2, la polémiste a, quant à elle, posé d'épineuses questions à la femme politique : "Est-ce que c'est un règlement de comptes contre François Hollande ou contre Cécile Duflot ce livre ?" ; "Est-ce que vous ne vous êtes pas dit : 'Je suis trop spontanée, sincère, honnête, naïve, émotive, pour être ministre' ? Est-ce que vous étiez vraiment faite pour être ministre ?"
Consciente des enjeux économiques européens et excellente vulgarisatrice de la vie politique française, Léa Salamé se risque même à une petite leçon de morale à l'intention de Cécile Duflot : "François Hollande arrive en mai 2012 à l'Elysée et hérite du traité budgétaire européen négocié par Merkel et Sarkozy. Un traité qu'il avait promis de ne pas signer et qu'il finit par signer. C'est le défaut d'origine. À partir de ce moment-là, vous saviez qu'il ne pouvait plus faire autre chose qu'une politique d'austérité. Que n'avez-vous pas fait de rester dans ce gouvernement-là... Pourquoi ne pas avoir démissionné ?", questionne-t-elle poussant la femme politique dans ses retranchements.
En d'autres termes, chez Ruquier, on continue de se faire malmener sur le fond. C'est sur la forme que tout change.
Joachim Ohnona
Face à elle, l'écologiste Cécile Duflot, mais aussi l'auteur Frédéric Beigbéder, pour son livre Oona & Salinger publié chez Grasset, ou encore les acteurs Reda Kateb et Vincent Lacoste pour la sortie d'Hippocrate.
Vêtue d'une veste rouge orangé, Léa Salamé aurait pu incendier les invités de l'émission. Elle a préféré rentrer dans le lard d'Aymeric Caron... D'entrée de jeu, dès les premières minutes de l'émission, la journaliste a taquiné gentiment son acolyte : "C'est ma toute première, inutile de vous dire que j'espère que vous serez gentils avec moi, indulgents pour cette première. Et vous [à Aymeric Caron, NDLR], j'espère que vous serez charmant avec moi..."
"Je vous adore déjà", lui rétorque Aymeric Caron avec sincérité. Sur le ton de la rigolade, la piquante Léa lance alors : "Il est lèche-cul un peu, pour commencer !" Un premier échange gage de sincère complicité entre les deux polémistes de cette saison ?
Léa Salamé : charme et diplomatie, la force tranquille
Natacha Polony s'était imposée avec détermination et assurance, allant même jusqu'à couper la parole de ses interlocuteurs. En cela, Léa Salamé, qui aura préféré une forme de douceur, a rompu avec la précédente polémiste de l'émission. Habituée des débats télévisuels pour les avoir arbitrés pendant plusieurs années sur l'antenne d'i-Télé, la jolie brune s'est montrée pugnace, certes, mais toujours en finesse. Notamment face à Cécile Duflot, députée Europe Ecologie-Les Verts et ex-ministre de Jean-Marc Ayrault, qu'elle n'a pas ménagée.
Si Aymeric Caron, égal à lui-même s'est montré incisif ("Il faut lire ce livre pour au moins comprendre pourquoi il ne faut surtout pas voter pour vous..."), pour sa première interview politique sur France 2, la polémiste a, quant à elle, posé d'épineuses questions à la femme politique : "Est-ce que c'est un règlement de comptes contre François Hollande ou contre Cécile Duflot ce livre ?" ; "Est-ce que vous ne vous êtes pas dit : 'Je suis trop spontanée, sincère, honnête, naïve, émotive, pour être ministre' ? Est-ce que vous étiez vraiment faite pour être ministre ?"
Consciente des enjeux économiques européens et excellente vulgarisatrice de la vie politique française, Léa Salamé se risque même à une petite leçon de morale à l'intention de Cécile Duflot : "François Hollande arrive en mai 2012 à l'Elysée et hérite du traité budgétaire européen négocié par Merkel et Sarkozy. Un traité qu'il avait promis de ne pas signer et qu'il finit par signer. C'est le défaut d'origine. À partir de ce moment-là, vous saviez qu'il ne pouvait plus faire autre chose qu'une politique d'austérité. Que n'avez-vous pas fait de rester dans ce gouvernement-là... Pourquoi ne pas avoir démissionné ?", questionne-t-elle poussant la femme politique dans ses retranchements.
En d'autres termes, chez Ruquier, on continue de se faire malmener sur le fond. C'est sur la forme que tout change.
Joachim Ohnona