Ne dit-on pas que toutes les bonnes choses ont une fin ? C'est le triste constat que fait Marc-Olivier Fogiel, ce samedi 17 août, alors qu'il doit quitter le paradis sur Terre. Lui qui profitait de vacances revigorantes à Saint-Barthélemy avec Mila et Lily a dû leur dire au revoir pour rentrer en France - sans doute pour préparer sa rentrée professionnelle. Afin d'immortaliser ce moment déchirant, le présentateur de 50 ans a partagé une photographie où on le voit en pleine câlinade avec ses deux amours, dans l'aéroport Saint-Jean-Gustave III. "L'heure du retour, écrit-il en légende. Les filles profitent encore quelques jours... mais les départs ne sont jamais faciles". Courage.
Quitter sa famille est un arrache-coeur, d'autant plus qu'il a longtemps rêvé de son clan et sué à grosses gouttes pour l'obtenir. Les GPA qui ont changé sa vie, Marc-Olivier Fogiel les a détaillées dans son autobiographie Qu'est-ce qu'elle a ma famille ?. Et depuis, le bonheur s'est installé entre ses quatre murs. "La paternité m'a changé totalement. Si vous me demandez, je suis d'abord papa, précisait-il dans l'émission Sept à Huit. Depuis qu'elles sont nées, je crois que je pleure tous les jours. Les mots, les petits dessins, les je t'aime, la première fois que je les dépose à l'école. Je pleure tous les jours. Ça fait beaucoup rire mon mari [François Roelants, ndlr.]."
Si son quotidien est juché de bonne humeur, il est aussi parfois plus rude. La GPA - Gestation Par Autrui - n'étant pas autorisée en France, certains militants se sont parfois montrés brusques avec lui. "C'est un samedi comme les autres, en famille, se souvenait-il dans son ouvrage. Sauf qu'une petite fraction de la population française s'est décidée, ce jour-là, à perturber notre promenade, au nom de la famille. Ils distribuaient leurs tracts. Ils m'ont reconnu. Ils ne sont pas agressifs mais leur geste est d'une grande violence : ils jettent des tracts à l'intérieur de la poussette, sur une enfant qui n'a rien demandé, une enfant comme les autres qui passait une journée comme les autres avec ses parents."