Lorsqu'on évoque le nom de Marie-José Pérec, on parle peut-être de la plus grande athlète française de l'histoire. Un statut difficilement contestable pour celle qui détient 3 médailles d'or olympiques et qui a régné pendant plusieurs années sur le 200 m et surtout le 400 m. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien que la grande (1m80) sportive originaire de Basse-Terre, en Guadeloupe, est surnommée la gazelle. À l'approche des Jeux olympiques de Paris, qui débutent demain, c'est donc assez naturellement que les regards se tournent vers celle qui a fait rêver des millions de téléspectateurs à Barcelone et à Atlanta.
Beaucoup se demandent d'ailleurs qui d'elle, de Zinedine Zidane ou de Teddy Riner sera le dernier athlète à allumer le flambeau olympique. En attendant, Marie-José Pérec, qui a vécu l'enfer à cause de sa différence lorsqu'elle était jeune, à accepter de se confier à Gala, ce jeudi 25 août. Très discrète sur sa vie privée, la championne est en couple depuis plus de 20 ans avec un ancien grand champion, Sébastien Foucras. Si la Guadeloupéenne excelle sur terre, ce dernier est bien plus à l'aise sur la neige puisqu'il a notamment décroché la médaille d'argent aux Jeux olympiques d'hiver de 1998 en saut acrobatique à ski.
"Il est venu m'interviewer aux Jeux olympiques d'Athènes en 2004 pour une radio musicale", se remémore Marie-José Pérec, avant d'en dire plus sur leur rencontre : "Je me souviens qu'il n'était pas très concentré sur ses questions et moi, pas plus sur mes réponses. Si bien que cet entretien n'a jamais été diffusé ! Un signe, non ? (...) On a d'abord entretenu une belle relation d'amitié, avant qu'elle se transforme en amour. Aujourd'hui, vingt ans plus tard, tout va bien entre nous !" Si bien que les deux tourtereaux sont devenus parents d'un petit Nolan, né en 2010.
Marie-José Pérec et Sébastien Foucras habitent à Paris, mais ils possèdent également un refuge, loin de la capitale. "On va souvent en Corrèze, à quarante minutes de Sarlat (Dordogne). Nous avons choisi de nous installer dans un hameau perdu, presque abandonné, où nous continuons à restaurer notre maison. Je me vide la tête de tout. J'adore me retrouver en pleine campagne, à faire du jardinage notamment", raconte celle qui risque de faire parler d'elle au cours des prochaines semaines.