Marie-José Pérec est la sportive française la plus médaillée : elle est triple championne olympique d'athlétisme grâce à ses performances aux Jeux de Barcelone sur 400 mètres, en 1992, et aux Jeux d'Atlanta sur 400 mètres et 200 mètres, en 1996. Actuellement, elle détient toujours les record de France du 200 m, du 400 m, du 400 m haies et du relais 4 × 400 mètres. Née à Basse-Terre, la Guadeloupéenne de 56 ans était invitée de l'émission Un dimanche à la campagne ce dimanche 23 juin 2024, en compagnie du chanteur Ycare et de la mannequin Adriana Karambeu. Interrogée par Frédéric Lopez, Marie-José Pérec a eu l'occasion de se remémorer son enfance sur cet archipel paradisiaque des caraïbes.
À cet âge-là, Marie-José Pérec a la chance de vivre avec sa mère dans une maison collée à celle de sa grand-mère. "Ma grand-mère s'occupe de nous parce que ma maman, elle travaille. C'est la plus gentille des grand-mères", a-t-elle raconté. La jeune fille vit avec ses cousins qui viennent régulièrement au domicile de son aïeule. Des souvenirs particulièrement joyeux. "On passe notre temps à la rivière, à pêcher les écrevisses, à courir, à monter dans les arbres... Elle nous construit une balançoire derrière chez nous", se rappelle la sprinteuse médaillée. "On a des poules, des cochons, des canards. C'est une vie juste géniale quoi".
La jeune fille semble tout avoir pour vivre la plus belle des enfances. Toutefois, Marie-José Pérec doit sortir chaque jour de ce petit paradis et là, l'ambiance change. "Dès que je sors de chez moi, c'est l'enfer. Parce que je suis différente". Car la sportive fait 1m75 à seulement 12 ans. Un énorme contraste qui la distingue de ses autres camarades. "Quand il y a une boom, je suis plus grande que tous les garçons donc je ne danse jamais avec personne. Je suis assise dans un coin et je n'ose même pas me lever", décrit-elle.
En revanche, l'adolescence excelle dans une discipline : la course. "Lorsque j'étais à l'école primaire, le midi, les élèves mettaient deux bancs et ils faisaient des courses. Ils faisaient une dizaine d'allers-retours. Et j'étais celle qui gagnait toujours. J'adorais faire ça", se souvient Marie-José Pérec, encore fière de la jeune fille qu'elle était.