C'est un clash que personne n'avait vu venir. Depuis plusieurs jours, le père de Marina Kaye s'en prend publiquement à sa fille ou plutôt à ceux qui la gèrent. Selon lui, la jeune fille serait sous "l'emprise psychologique" d'un "système machiavélique" désireux de "faire voler en éclats une famille" et qui "[l'isolerait] des réalités du monde extérieur". Il l'accuse également d'avoir pris un autre nom de scène pour "rompre définitivement avec ses racines", mais aussi de "censurer et supprimer tout ce qui la dérange".
La vérité sur une gamine pilotée
Acculée, la jolie brune a brisé le silence, également sur Facebook, en épinglant "des statuts d'insultes" rédigés contre elle et son équipe. "Je vois beaucoup de personnes se laisser enliser dans les mensonges qu'il crée et je tiens sans créer de conflit à tout de même rétablir les choses", écrit la jeune Marseillaise de 18 ans, qui se nomme en réalité Marina Dalmas. "Je ne souhaite en aucun cas divulguer ma vie privée passée, ça vous l'avez toujours su, mais je pense que beaucoup d'entre vous se doutent déjà que derrière les chansons de l'album se cache une histoire en rapport avec cet individu qui aujourd'hui s'agite de toutes ses forces pour dit-il 'détruire ma carrière'", croit-elle savoir, se disant "profondément choquée et blessée" et demandant promptement à ses fans de cesser "d'alimenter cette page d'insultes et de diffamation".
Évidemment mis au courant, Jean-Marc Dalmas (professeur de karaté à Marseille), s'est chargé de lui répondre, assurant ne proférer "aucune insulte" mais divulguant, au contraire, "juste la vérité sur une gamine pilotée". Rebondissant sur la réponse "affligeante" de sa fille, le père de famille se dit "bloqué de partout" avec "aucun débat contradictoire possible". "Mais quel père ou mère désire détruire ses enfants ou leur avenir ?, s'interroge-t-il. Il suffit de remonter sur des années sur ma page FB pour constater que je suis un papa, incapable de mentir ou maquiller la vérité, et que je suis dépourvu de toute ruse, juste un complot pour faire du scandale... et gaver l'industrie du disque et les commanditaires du complot... comme on l'a constaté sur bien d'autres jeunes artistes naïfs depuis des années."
Une réponse radicale qui s'est poursuivie dans les commentaires de ce message. Il vise notamment "une adolescente qui ne vous appelle plus 'papa' depuis qu'elle est rentrée dans cette secte, qui vous appelle JM ou 'boulet' a été manifestement javellisée". Pris à partie par des fans, Jean-Marc Dalmas a reçu du soutien. "J'ai ma fille Cindy et toute ma famille Dalmas avec moi, et tous mes amis aussi, je ne suis pas seul", avance-t-il. Mais ce n'est pas tout. "Ne portez aucun jugement sur le papa de Marina, c'est un ami que je connais de longue date et j'invite tous ceux qui le connaissent à se manifester afin de contredire toutes ces fausses rumeurs !, écrit un ami nommé Ludovic Audemar. Le père de Marina est un homme respectable qui s'est toujours plié en quatre pour sa famille, il a mis de côté sa carrière professionnelle pour s'occuper de Marina, l'accompagner et la protéger durant son ascension, il a toujours été fier d'elle et nous le disait souvent."
J'ai été seul durant quinze ans à me sacrifier pour elle... Ils ont pulvérisé ma famille
Dans un précédent message publié le 7 octobre, il écrivait avec des mots très forts : "Je suis un papa, je me suis 'battu' pour que Marina voie le jour car personne n'en voulait dans l'entourage, elle est arrivée au monde dans l'indifférence totale, et j'ai été seul durant quinze ans à me sacrifier pour elle. Alors c'est vrai, je ne vais pas continuer à laisser dire certaines choses et je vais publier la vérité, n'en déplaise à tout ceux qui depuis des années se gavent de cela... et ont pulvérisé ma famille." Quant à l'aspect "enfance malheureuse" dont Marina Kaye se fait l'écho dans bon nombre de ses textes, Jean-Marc Dalmas maintient : "Marina a vécu dans une famille unie, dans le Sud, dans une belle maison et pas vraiment dans la pauvreté... Et n'a pas subi de choses violentes ou une enfance malheureuse ou maltraitée."
Christopher Ramoné